Issue d’un cursus cinéma à l’Université de Strasbourg, cette formation m’a nourri dans les domaines de la sémiologie et de la sociologie de l’image. Ce parcours m’a amené à me saisir des représentations des gestes contemporains et de leurs déploiements au sein des nouvelles technologies de communication. En voulant formuler ces hypothèses au sein d’un engagement plastique, j’ai intégré en 2011 un cursus beaux-arts pendant cinq ans, d’abord à Brest puis à Nantes.
Ma pratique s’engage par un travail d’écriture fait d’hypothèses et d’analogies dans lesquelles sont mis en friction des concepts, anecdotes et récits qui lient geste et image : comment l’un et l’autre s’anticipent, s’augmentent et se transforment.
La lecture de ma pratique est multiple : elle manipule des vocabulaires divers tels que performance, danse, écriture (narrative, gestuelle et musicale) dont le cinéma apparaît comme le point de connexion.
Cette multiplicité des pratiques m’amène à élaborer au sein d’un même projet des formes et des recherches singulières. Elles sont des indices, des propositions ou prototypes qui participent à la lecture d’un projet global, tout en existant de manière autonome.