Médiation

01.01.23

Nantes

CE1, CE2, CM2 organisé par Aline Brugel encadré par le Collectif Bonus

« Écriture & Mouvement », un projet d’éducation artistique et culturelle par Aline Brugel

Le projet d’Aline Brugel « ÉCRITURE & MOUVEMENT » amène les élèves par le biais du dessin et de l’écriture à conscientiser l’ampleur de leurs mouvements et leurs prises d’espaces. Inversement, conscientiser le corps leurs permet de réaliser des dessins et des écritures prenant une toute autre dimension. Les entrées dans le projet (…)
Le projet d’Aline Brugel « ÉCRITURE & MOUVEMENT » amène les élèves par le biais du dessin et de l’écriture à conscientiser l’ampleur de leurs mouvements et leurs prises d’espaces. Inversement, conscientiser le corps leurs permet de réaliser des dessins et des écritures prenant une toute autre dimension. Les entrées dans le projet sont la matière (feuille et crayon) / le corps / la lumière (par la technique photographique du light painting).

Les écoles ayant accueillies de ces ateliers sont l’école Fellonneau et l’école Gustave Roch, dans le cadre de l’EAC ville de Nantes.

Exposition

07.04.24 — 30.04.24

Dalby Bonus 17 boulevars Ernest Dalby 44000 Nantes

organisé par Bonus

On s’en fish

« On s’en fish !! » est la dernière exposition collective des artistes qui ont été résident.e.s aux ateliers de Bonus – Dalby : EXPOSITION COLLECTIVE DU 06/04 AU 30/04 Proposée par : Alice Nicolas, Aline Brugel, Anne Derivière, Antoine Caclin, Antoine Denoual, Bérénice Nouvel, Céleste Richard-Zimmermann Corentin Massaux, Emmanuel Béranger, Gaël (…)

« On s’en fish !! » est la dernière exposition collective des artistes qui ont été résident.e.s aux ateliers de Bonus – Dalby :

EXPOSITION COLLECTIVE DU 06/04 AU 30/04

Proposée par :

Alice Nicolas, Aline Brugel, Anne Derivière, Antoine Caclin, Antoine Denoual, Bérénice Nouvel, Céleste Richard-Zimmermann Corentin Massaux, Emmanuel Béranger, Gaël Forcet-Moreau, Inès Elichondoborde, Jodie Camus, Jule Faye, Lucas Seguy, Rémy Drouard, Tangui Le Boubennec, Thomas Malenfant, Victor Tetaz-Josse, Violette Vigneron.

Vernissage le 06/04

Portes ouvertes à 16h

Vernissage et performances à partir de 18h30

Exposition

05.04.24 — 20.04.24 15:00 19:00

Grand Huit en face de la grue jaune 36 Mail des Chantiers 44200 Nantes

tout public encadré par le collectif BONUS

Sweet Spot – Clélia Berthier, Meg Boury, Margaux Moëllic et Igor Porte

Où avons-nous atterri ? Dans un écosystème de plantes et de caches tétons où les invasives nous susurrent des histoires. Les doigts se chargent de sel, nos oreilles et nos yeux sont bercés par une machinerie viscérale. Flottants, les récits de Sweet Spot prennent forme aujourd’hui, pour mieux se métamorphoser (…)

Où avons-nous atterri ? Dans un écosystème de plantes et de caches tétons où les invasives nous susurrent des histoires. Les doigts se chargent de sel, nos oreilles et nos yeux sont bercés par une machinerie viscérale. Flottants, les récits de Sweet Spot prennent forme aujourd’hui, pour mieux se métamorphoser demain. Cette exposition collective regroupe des travaux des quatre artistes lauréat.e.s du Prix des arts visuels 2023 de la ville de Nantes, préambule et première rencontre avant l’exposition collective prévue à l’Atelier en juin 2025.

Vernissage

04 avril 2024 à partir de 18h30


Soirée performances 19 avril 2024 à 18h30

Entrée libre
Ouvert du mercredi au samedi 15h19h

Médiation

09.02.24 — 24.02.24

LE GRAND HUIT EN FACE DE LA GRUE JAUNE 36 MAIL DES CHANTIERS 44200 NANTES

TOUT PUBLIC encadré par COLLECTIF BONUS

Texte pour l’exposition «Sur-Réel#1» de Raphaël Zamora

Texte respoêtique par Isabelle Crosz Parce qu’habiter à moitié le monde n’est pas une option… Et derrière les mots, le réel ne nous attend pas. C’est à nous d’esquisser la rencontre. Tous les éléments d’une fable écologique sont là : l’occupation humaine ancienne, massive, laborieuse, binaire et évidente, la poussée primale, (…)

Texte respoêtique par Isabelle Crosz

Parce qu’habiter à moitié le monde n’est pas une option…
Et derrière les mots, le réel ne nous attend pas.
C’est à nous d’esquisser la rencontre.

Tous les éléments d’une fable écologique sont là :
l’occupation humaine ancienne, massive, laborieuse, binaire et évidente,
la poussée primale, extensive et nécessaire de la nature, par émergences, convulsions,
la tension entre des présences contradictoires, antagonistes. Forcément problématisée.

L’inquiétude qui naît face à ce bousculement n’a pourtant pas lieu d’être,
il n’y a pas de sur-occupation, pas de zone à dégager, rien à conquérir…
mais séduction et invitation à habiter totalement ce qu’on a construit.

De l’onirique traverse ce monde où les éclats de lumière ne deviennent pas de la pollution lumineuse, où les plantes pionnières, lichens, mousses, lianes ne sont pas des espèces invasives,
où nos présences ne repoussent pas tout le reste, où on participe à une installation paisible.

Et le pictural est là !
Se déposant par couches, débarquant en strates, dessinant des possibles, brossant des pigments, lissant et fusionnant, attirant nos regards, organisant nos perceptions et interrogeant nos mémoires.
Rien de bien neuf là dedans mais Raphaël Zamora s’y installe et déploie son vocabulaire par entrelacs et glissements sans explicites ni formules, s’appropriant la matière du monde tout en le laissant vivre.

Derrière la séduction naissent des questions. Avons-nous besoin de nous séparer du vivant (dont nous sommes !) pour nous sentir vivre le monde ? Pouvons-nous laisser faire sans décider ? Est-ce une utopie de plus ? Sans attendre de réponses ni de certitudes.

Le chemin de la réconciliation d’avec le reste du vivant sous ces formes les plus silencieuses, permanentes et libres glisse vers nous. Ce sont les prémices d’un monde qu’on commence à vivre.

Peut-on croire que si nous formons en nous le rêve de cette rencontre, cela la concrétisera ?

Exposition

15.03.24 — 05.04.24

ATELIER BONUS, DALBY VISIBLE DE LA RUE 17 BOULEVARD ERNEST DALBY 44000 NANTES

TOUT PUBLIC encadré par COLLECTIF BONUS

Exposition « Rita »

Rita est une exposition collective de Emmanuel Béranger, Antoine Caclin, Anne Derivière, Rémy Drouard, Inès Elichondoborde, Jule Faye, Gaël Forcet-Moreau, Alexane Leprieult, Thomas Malenfant, Alice Nicolas, Bérénice Nouvel et Victor Tetaz-Josse, artistes actuellement résident·e·s aux ateliers de Bonus – Dalby. Nous vous invitons au vernissage de « Rita », le Jeudi 14 (…)

Rita est une exposition collective de Emmanuel Béranger, Antoine Caclin, Anne Derivière, Rémy Drouard, Inès Elichondoborde, Jule Faye, Gaël Forcet-Moreau, Alexane Leprieult, Thomas Malenfant, Alice Nicolas, Bérénice Nouvel et Victor Tetaz-Josse, artistes actuellement résident·e·s aux ateliers de Bonus – Dalby.

Nous vous invitons au vernissage de « Rita », le Jeudi 14 mars à partir de 18h30 à Bonus – Dalby, 17 Boulevard Ernest Dalby, Nantes. 

Temps de lectures et projections ouvertes (max. 5mn) à partir de 20h le soir du vernissage, inscription sur: dalby-bonus@protonmail.com

Suite du vernissage à La Dérive à partir de 21h30

L’exposition sera visible du 15 mars au 5 avril 2024, 24h sur 24 (visible de la rue).

waf, wof



Exposition

01.03.24 — 16.03.24 15h-19h

le Grand Huit en face de la grue jaune 36 mail des chantiers 44200 Nantes

tout public encadré par le collectif Bonus

Exposition « Infiniment(s) III » de Sophie Keraudren-Hartenberger

C’est un mot invariable qui se décline soudain au pluriel : le titre de l’exposition de Sophie Keraudren-Hartenberger, Infiniment(s), questionne l’infiniment grand dans l’infiniment petit et fusionne ces deux échelles de perception en un seul adverbe. Ce dernier raconte différents scénarios d’approche de ce qui est sans bornes, illimité dans (…)

C’est un mot invariable qui se décline soudain au pluriel : le titre de l’exposition de Sophie Keraudren-Hartenberger, Infiniment(s), questionne l’infiniment grand dans l’infiniment petit et fusionne ces deux échelles de perception en un seul adverbe. Ce dernier raconte différents scénarios d’approche de ce qui est sans bornes, illimité dans l’espace et dans le temps, mais aussi, plus discrètement, de ce qui relève d’une qualité particulièrement intense, voire indescriptible. Dans la philosophie de Pascal, l’homme est précisément montré alternativement grand et petit, suspendu entre deux infinis, entre deux abîmes : c’est dans ce même suspens que Sophie Keraudren-Hartenberger développe ses recherches formelles, où les processus de fusion tiennent incidemment une place importante.

                                Eva Prouteau, critique d’art

Exposition du 1er au 16 mars 2024.

Vernissage le jeudi 29 février à 18h30.

Ouverture du mercredi au samedi, de 15h00 à 19h00.

Annonce

Publiée le 16.02.2024

Appel à candidatures pour la mise à disposition d’ateliers d’artistes

> En savoir plus

Cette année les baux de 3 ans se renouvellent à Bonus. 23 places d’ateliers se libéreront à partir de l’été 2024 et accueilleront de nouveaux.elles artistes pour une durée de 3 ans

Dans le domaine des arts visuels la Ville de Nantes a engagé en 2018 une politique de développement du parc d’ateliers d’artistes pouvant être mis à disposition à un coût inférieur aux prix du marché.

Ces ateliers, gérés par Bonus sont répartis sur deux sites : dans le Quartier de la Création et dans le quartier Saint-Félix. Ils sont chauffés, disposent d’un accès internet et de toutes les commodités pratiques. Chaque espace de travail est partagé entre deux artistes. Un espace commun est aussi disponible pour se restaurer ou recevoir des visites.

Si vous êtes intéressé.e pour obtenir une des 23 places d’ateliers pour une durée de trois années au sein de Bonus, vous trouverez l’appel à candidatures avec toutes les informations nécessaires pour postuler sur le site de l’association, rubrique Ateliers : https://www.collectifbonus.fr/ateliers/

Date limite de dépôt des candidatures : 31 mars 2024.

Exposition

09.02.24 — 03.03.24

le bocal visible de la rue 17 boulevard Ernest Dalby 44000 Nantes

tout public encadré par collectif bonus

Exposition « Dispersé.exs »

Dispersé.exs est une exposition collective de : Antoine Denoual, Alice Nicolas, Corentin Massaux, Gaël Forcet-Moreau, Tangui Le boubennec, Victor Tetaz-Josse. 20h : lectures ouvertes et performance du collectif piscine2frites. Les inscriptions pour les lectures ouvertes sont ouvertes à touxtes et sur inscription à l’adresse mail : dalby-bonus@protonmail.com Vous pouvez venir (…)

Dispersé.exs est une exposition collective de : Antoine Denoual, Alice Nicolas, Corentin Massaux, Gaël Forcet-Moreau, Tangui Le boubennec, Victor Tetaz-Josse.

20h : lectures ouvertes et performance du collectif piscine2frites.

Les inscriptions pour les lectures ouvertes sont ouvertes à touxtes et sur inscription à l’adresse mail : dalby-bonus@protonmail.com

Vous pouvez venir lire toutes sortes de textes, des lettres d’amitiés, d’amour, de ruptures, des anecdotes, des paroles de chansons, des cartes postales de votre mamie, des SMS, etc… Ça peut durer 30 secondes, 2 minutes, 5 minutes ou 10 minutes.

vernissage : vendredi 9 février à partir de 19h

exposition du samedi 10 février au 3 mars.

visible 7 jours sur 7, 24/24

Crédits: Alice Nicolas et Gaël Forcet-Moreau

Exposition

16.01.24 — 10.02.24

2 allée Frida-Kahlo 44200 Nantes

Exposition collective « Embrasement des nuées »

Dans le cadre du partenariat entre Bonus et l’Ecole des Beaux-Arts de Nantes, des étudiant.e.s en 4eme année Clémence Courtois, Benoît Delon-Jacquin , Elena Ianshina et Vincent Lépine encadré.e.s par Béatrice Méline ont réalisé un projet de commissariat d’exposition en travaillant avec une sélection d’artistes de Bonus. Ainsi, Laurence Broydé , Julien Go , Tangui (…)

Dans le cadre du partenariat entre Bonus et l’Ecole des Beaux-Arts de Nantes, des étudiant.e.s en 4eme année Clémence Courtois, Benoît Delon-Jacquin , Elena Ianshina et Vincent Lépine encadré.e.s par Béatrice Méline ont réalisé un projet de commissariat d’exposition en travaillant avec une sélection d’artistes de Bonus.

Ainsi, Laurence Broydé , Julien Go , Tangui le Boubennec  et le collectif Impressions Mutantes  voient leurs œuvres exposées à la galerie de l’Ecole de Beaux-Arts dans une exposition intitulée « Embrasement des nuées ».

L’exposition, véritable expérience professionnalisante pour les étudiant.e.s, sera visible jusqu’au 10 février, du mercredi au samedi, de 14h à 18h.

merci à l’école des beaux-arts de Nantes pour les photos

Exposition

09.02.24 — 24.02.24 15h-19h

le Grand Huit en face de la grue jaune 36 Mail des Chantiers 44200 Nantes

tout public encadré par collectif Bonus

Exposition «Sur-Réel#1» de Raphaël Zamora

Texte respoêtique par Isabelle Crosz Parce qu’habiter à moitié le monde n’est pas une option… Et derrière les mots, le réel ne nous attend pas. C’est à nous d’esquisser la rencontre. Tous les éléments d’une fable écologique sont là : l’occupation humaine ancienne, massive, laborieuse, binaire et évidente, la poussée primale, (…)

Texte respoêtique par Isabelle Crosz

Parce qu’habiter à moitié le monde n’est pas une option…
Et derrière les mots, le réel ne nous attend pas.
C’est à nous d’esquisser la rencontre.

Tous les éléments d’une fable écologique sont là :
l’occupation humaine ancienne, massive, laborieuse, binaire et évidente,
la poussée primale, extensive et nécessaire de la nature, par émergences, convulsions,
la tension entre des présences contradictoires, antagonistes. Forcément problématisée.

L’inquiétude qui naît face à ce bousculement n’a pourtant pas lieu d’être,
il n’y a pas de sur-occupation, pas de zone à dégager, rien à conquérir…
mais séduction et invitation à habiter totalement ce qu’on a construit.

De l’onirique traverse ce monde où les éclats de lumière ne deviennent pas de la pollution lumineuse, où les plantes pionnières, lichens, mousses, lianes ne sont pas des espèces invasives,
où nos présences ne repoussent pas tout le reste, où on participe à une installation paisible.

Et le pictural est là !
Se déposant par couches, débarquant en strates, dessinant des possibles, brossant des pigments, lissant et fusionnant, attirant nos regards, organisant nos perceptions et interrogeant nos mémoires.
Rien de bien neuf là dedans mais Raphaël Zamora s’y installe et déploie son vocabulaire par entrelacs et glissements sans explicites ni formules, s’appropriant la matière du monde tout en le laissant vivre.

Derrière la séduction naissent des questions. Avons-nous besoin de nous séparer du vivant (dont nous sommes !) pour nous sentir vivre le monde ? Pouvons-nous laisser faire sans décider ? Est-ce une utopie de plus ? Sans attendre de réponses ni de certitudes.

Le chemin de la réconciliation d’avec le reste du vivant sous ces formes les plus silencieuses, permanentes et libres glisse vers nous. Ce sont les prémices d’un monde qu’on commence à vivre.

Peut-on croire que si nous formons en nous le rêve de cette rencontre, cela la concrétisera ?

vernissage : jeudi 8 février à 18h30
ouverture du mercredi au samedi de 15h à 19h.
exposition du 9 au 24 février

Exposition

30.01.24 — 03.02.24 15:00 19:00

LE GRAND HUIT EN FACE DE LA GRUE JAUNE 36 MAIL DES CHANTIERS 44200 NANTES

TOUT PUBLIC encadré par LE COLLECTIF BONUS

Exposition « A Breath of time » de Shusuke Nishimatsu

L’artiste Japonais Shusuke Nishimatsu Hidusuke propose au Grand Huit la restitution de son temps de résidence d’un mois à Bonus, dans le cadre d’un partenariat entre Bonus et Beppu Project. Shusuke convoque ses intuitions dans son approche d’un nouveau lieu, ici une nouvelle Ville, Nantes, un nouveau contexte de travail (…)

L’artiste Japonais Shusuke Nishimatsu Hidusuke propose au Grand Huit la restitution de son temps de résidence d’un mois à Bonus, dans le cadre d’un partenariat entre Bonus et Beppu Project.
Shusuke convoque ses intuitions dans son approche d’un nouveau lieu, ici une nouvelle Ville, Nantes, un nouveau contexte de travail et de vie au sein des ateliers de Bonus.
L’artiste compose dans sa pratique avec des vidéos, photographies, sculptures, réalise des installations qu’il accompagne de textes intimistes. Chaque souvenir compte, certains marquent un début, d’autres arrêtent le temps… Ces souvenirs, perceptions multiples, traces de ses expériences, deviennent une composition narrative, un ensemble fictif marqué par le réel, façonné à la manière d’une mosaïque.

Exposition du 31 janvier au 3 février 2024.

Vernissage: mardi 30 janvier à 18h30.

Ouverture du mercredi au samedi, de 15h00 à 19h00.

 

Rencontre/conférence

25.01.24 19h00

le Balkabar 1 Rue Charles Brunellière 44100 Nantes

organisé par Louise Porte et Élise Legal encadré par collectif Bonus

Soirée participative – Histoires de comptoir au Balkabar

Un projet dessiné pour le Balkabar, par Louise Porte & Élise Legal. Louise Porte et Élise Legal vous invitent le jeudi 25 janvier prochain à une soirée forte en partage, fête, joie et autres émotions au Balkabar avec sa célèbre tenancière Marie. Ce bar mythique de Nantes ferme bientôt ses (…)

Un projet dessiné pour le Balkabar, par Louise Porte & Élise Legal.

Louise Porte et Élise Legal vous invitent le jeudi 25 janvier prochain à une soirée forte en partage, fête, joie et autres émotions au Balkabar avec sa célèbre tenancière Marie.

Ce bar mythique de Nantes ferme bientôt ses portes…

Louise Porte et Élise Legal se saisissent d’un appel à projets In Situ lancé par le collectif Bonus pour concocter une soirée participative au Balkabar. Un temps pour célébrer les histoires de comptoir que chacun chacune souhaite partager, dire au monde et pas seulement à l’oreille attentive d’un.e barman.woman.. Ramenez textes, anecdotes, chansons, histoire à partager lors de l’open mic.

La soirée continuera avec un concert de Taesa.

L’artiste et pâtissière Bettina Saroyan concoctera quant à elle un buffet artistique digne de la douce folie rock n’roll du Balkabar.

On vous dit à jeudi à partir de 19h ?

Exposition

19.01.24 — 02.02.24

atelier Bonus, Dalby visible de la rue 17 Boulevard Ernest Dalby 44000 Nantes

tout public encadré par collectif bonus

Exposition collective «Miniatures»

Miniatures est une exposition collective de Emmanuel Béranger, Tangui Le Boubennec, Aline Brugel, Antoine Caclin, Antoine Denoual, Anne Derivière, Inès Elichondoborde, Jule Faye et Bérénice Nouvel, artistes actuellement résident·es aux ateliers BONUS Dalby. Miniatures, c’est un accrochage collectif de mini-oeuvres. Elles sont miniatures par leur taille ou par leur ambition. (…)

Miniatures est une exposition collective de Emmanuel Béranger, Tangui Le Boubennec, Aline Brugel, Antoine Caclin, Antoine Denoual, Anne Derivière, Inès Elichondoborde, Jule Faye et Bérénice Nouvel, artistes actuellement résident·es aux ateliers BONUS Dalby.

Miniatures, c’est un accrochage collectif de mini-oeuvres. Elles sont miniatures par leur taille ou par leur ambition. Elles sont sinon simplement miniatures au regard du reste de la pratique individuelle de chaque artiste exposé·e.

Exposition visible 19 janvier au 02 février 2024.

Vernissage le 19 janvier à partir de 18h30.

Le Bocal est une vitrine investie chaque mois sous forme d’exposition collective par les artistes résident·es aux ateliers Bonus – Dalby. Les expositions sont visibles depuis la rue, 24/24 et 7/7.

Rencontre/conférence

10.01.24 18h30

BONUS, FÉLIX THOMAS À L'ÉTAGE DU PÔLE ASSOCIATIF FÉLIX THOMAS 39 Rue Félix Thomas 44000 Nantes

tout public organisé par le collectif bonus

Présentation publique – À la rencontre de Shusuke Nishimatsu

Nous avons le plaisir d’accueillir en résidence depuis le 3 janvier l’artiste Shusuke Nishimatsu Hidusuke. Ce temps de résidence d’un mois se déroule dans le cadre d’un partenariat avec le Beppu Projet, situé à Beppu au Japon. Ce projet reçoit le soutien de l’Institut Français. Nous vous invitons dans nos (…)

Nous avons le plaisir d’accueillir en résidence depuis le 3 janvier l’artiste Shusuke Nishimatsu Hidusuke. Ce temps de résidence d’un mois se déroule dans le cadre d’un partenariat avec le Beppu Projet, situé à Beppu au Japon. Ce projet reçoit le soutien de l’Institut Français.

Nous vous invitons dans nos locaux de Félix Thomas le mercredi 10 janvier à 18h30 pour l’écouter parler de sa pratique artistique et des recherches qu’il va développer pendant son temps de travail à Nantes.

En attendant le 10 janvier, voici quelques mots sur sa pratique :

« L’artiste vidéaste, photographe et sculpteur partage avec le.a spectateur.ice des pensées intimes, des bribes de vie, des instants cristallisés. Il s’installe dans un espace créatif qui brouille la linéarité pour mixer des histoires banales et celle de la société. Il y a un rythme constant, que ce soit celui du mouvement, celui des autres ou celui des pensées.
L’artiste marque les événements et le temps. Il tisse avec les perceptions individuelles pour en créer des fictions et de(s) nouvelle(s) approche(s) du monde, il rééduque notre regard, et nous réapprend a remodeler le monde.
..
Shusuke est un artiste qui a un regard capable de voir les détails qui chuchotent, les connections oubliées, les naissances d’histoires, et l’impact poétique des être humains.
C’est un regard ouvert aux questions qui tournent et qui tourneront encore longtemps dans nos têtes, qui glane ces moments à l’apparence banale pour les figer autrement. »

Source : https://miyaonsen.com/artist/西松秀祐/

 

Photographie de Undine Sommer, dans le cadre de l’exposition Tsushima Art Fantasia, 2018.

#shusukenihimatsuhidusuke #nantes #collectifbonus #institutfrançais #beppuproject #francejapon

Exposition

14.12.23 — 16.12.23 16h00 - 20h00

Le Grand Huit Bonus 36 Mail des Chantiers 44200 Nantes

Tout public organisé par Le collectif Bonus

CARTON PLEIN // Expo vente de Noël

Grande vente d’œuvres pour Noël ! 40 artistes des trois sites de Bonus vous proposent à la vente des œuvres à petits et moyens prix, de zéro à trois-cents euros. L’expo/vente sera ouverte jeudi 14, vendredi 15 et samedi 16 décembre, de 16h à 20h. -> Jeudi 14, à 18h, (…)
Grande vente d’œuvres pour Noël !
40 artistes des trois sites de Bonus vous proposent à la vente des œuvres à petits et moyens prix, de zéro à trois-cents euros.
L’expo/vente sera ouverte jeudi 14, vendredi 15 et samedi 16 décembre, de 16h à 20h.
-> Jeudi 14, à 18h, vernissage de l’expo/vente !
-> Vendredi 15, à 18h, lancement nantais de l’édition rétrospective de Carnets d’artistes par ALL READY MADE !
-> Samedi 16 : DERNIER JOUR ! DERNIÈRE CHANCE pour trouver la perle rare !
Avec…
Bérénice Nouvel, Emmanuel Béranger, Laurence Broydé, Antoine Caclin, Lucas Seguy, Claire Amiot, Lila Lou Séjourné, Antoine Denoual, Aline Brugel, Laura Bottereau & Marine Fiquet, Julien Go, Jodie Camus, Charline L’Hotellier, Maël Lannou, Raphaël Zamora, Inès Elichondoborde, Cyntia Morilleau, Louise Porte, Tangui Le Boubennec, Caroline Bron, Corentin Massaux, Alice Nicolas, Céleste Richard Zimmermann, Violette Vigneron, Bettina Saroyan, ALL READY MADE, Charlotte Barry, marjorie le berre, Anaïs Lapel, Thomas Malenfant, Léa Dervieu, Clélia Berthier, Jule Faye, Anne Derivière, Danaë Barbas, Cassandre Fournet, Matthieu Husser, Michaela Sanson Braun,, Wilfried Nail, Benoît Travers, Sophie Roux-Pagès.

Graphisme : Pascale Patout

Exposition

28.11.23 — 01.12.23 15h-19h

le Grand Huit (en face de la grue jaune) 36 mail des chantiers 44200 Nantes

tout public encadré par le Collectif Bonus

Exposition « À peine tangible » de Léa Dervieu Lachaud et Lila Garret

Un projet dans le cadre du partenariat entre Bonus et l’Ecole des Beaux-Arts de Nantes-Saint-Nazaire. Léa Dervieu Lachaud et Lila Garret ont été sélectionnées au terme de leur diplôme de M2 pour réaliser une immersion professionnelle dans les ateliers de Bonus. Pendant deux mois, toutes deux se sont installées sur les (…)

Un projet dans le cadre du partenariat entre Bonus et l’Ecole des Beaux-Arts de Nantes-Saint-Nazaire.
Léa Dervieu Lachaud et Lila Garret ont été sélectionnées au terme de leur diplôme de M2 pour réaliser une immersion professionnelle dans les ateliers de Bonus. Pendant deux mois, toutes deux se sont installées sur les sites de Félix Thomas et l’Îlot des Îles, découvrant un nouveau rythme de travail au sein d’ateliers collectifs, découvrant le réseau d’artistes professionnels travaillant à Bonus. Cette immersion dans un espace de travail professionnel se termine par une exposition restitution du travail réalisé pendant ces deux mois de résidence « À peine tangible ».

Narrer ou effacer la fiction ? Ces deux artistes nous proposent leurs visions sur le monde qui les entourent et plus précisément sur leurs rapports aux paysages et comment celui-ci devient un espace de fiction.
Pour Lila Garret il s’agit d’un geste, celui du stylo qui en traçant emmène le regard, trouble et déforme la scène. Pour Léa Dervieu Lachaud l’image est un espace dans lequel nous projetons toutes sortes de sentiments et de réflexion créant ainsi des récits intérieurs.
Les structures métalliques appartiennent pour l’une à Lila et pour l’autre à Léa. Lors de cette exposition, elles ont décidées de les rejouer afin qu’elles deviennent un moyen de faire le lien entre leurs deux pratiques distinctes. Comme des vertèbres, ces structures permettent aux oeuvres de se rassembler et de se mélanger dans unjeu de transparence et de superposition. Ces installations créent ainsi de nouveaux paysages et de nouvelles images au sein de l’espace d’exposition.

Exposition du 28 novembre au samedi 2 décembre.

Vernissage lundi 27 novembre à 18h30.

Ouverture du mardi au samedi, de 15h00 à 19h00.

Médiation

14.09.23 — 30.09.23

Le Grand Huit en face de la grue jaune 36 mail des chantiers 44200 Nantes

tout public encadré par Le collectif Bonus

Texte pour l’ exposition « Filer la ligne » de Charlotte Barry

Un couple entre dans une galerie « On voit s’esquisser quelque chose qui ressemble à une silhouette de montagnes, ou à des ondulations1 ; on pense aussi à un sentiment fugace qui se perd parmi tant d’autres, constamment sollicité-e-s par des messages et appels comme nous le sommes très souvent (…)

Un couple entre dans une galerie

« On voit s’esquisser quelque chose qui ressemble à une silhouette de montagnes, ou à des ondulations1 ; on pense aussi à un sentiment fugace qui se perd parmi tant d’autres, constamment sollicité-e-s par des messages et appels comme nous le sommes très souvent au jour le jour, tu vois ? Est-ce qu’à travers les œuvres brodées de Charlotte Barry nous pouvons apercevoir notre propre paysage intérieur défiler dans le tracé de ces points, si soigneusement et systématiquement introduits, guidés par l’aiguille qui voyage à travers la surface souple de la toile ?

– Il va falloir trancher : s’agit-il d’une vue intérieure ou d’une fenêtre vers l’extérieur ? Un paysage montagneux ou un autoportrait ? Veux-tu dire que ça pourrait être les deux en même temps ?

Bon, réfléchissons un peu : que signifie le fait de dessiner à l’aide d’un fil ? Nous pourrions citer par exemple le point de croix, ou encore le tricot ou encore le crochet. Ça me rappelle des souvenirs d’enfance, quand je me posais dans la cour de récré pour tisser des bracelets d’amitié que j’accrochais au genou de mon jean troué, ça fait un bout de temps, maintenant… Et ensuite, il y a l’artiste américaine Lenore Tawney qui travaillait avec des textiles, en développant une technique de tissage ouvert qui faisait gondoler le support : force et fragilité à la fois. Agnes Martin, qui dessinait elle aussi des lignes, mais en peinture, était une amie intime de Tawney pendant ces années à New York quand l’expressionnisme abstrait prônait une masculinité toxique. Ces deux femmes, avec d’autres acteurs et actrices de la scène ont cultivé un microcosme foisonnant qui a fleuri discrètement dans l’ombre d’artistes de renom et qui ont rapidement reçu l’approbation du marché de l’art.2

– Je me demande si nous ne sommes pas en train de perdre le fil, là.

Et alors ? Que risquons nous en se promenant un peu dans l’histoire de l’art ? Après tout, ne sommes-nous pas venus ici pour flâner ensemble parmi ces formes, assumant le risque que représente l’errance ? Il me semble que c’est François Rouan qui a dit que la peinture commence précisément là où on l’on perd le fil.

– Ah mais tu évoques encore un nom de peintre — c’est pour dire que c’est de la peinture que nous voyons là ? Alors là nous ouvrons carrément la boîte de Pandore.
– Tu tergiverses, on dirait.

Je dirais qu’il serait dommage de repartir d’une expo sans se poser de question, autant pour l’artiste que pour le spectateur. Être en relation avec une œuvre, c’est la questionner. Par exemple, as-tu remarqué comment cette série donne envie de se rapprocher ? On se demande s’il s’agit d’une sérigraphie ou d’un dessin. Ainsi, le spectateur se retrouve à devoir s’approcher afin d’élucider le mystère.

– C’est à dire que tu penses que ça n’est ni l’un ni l’autre ?
Viens on continue ; il y a vraiment pas mal de choses qui se passent ici. Le langage est minimal, restreint. Les

matériaux sont multiples, plutôt naturels : il y a de la toile de jute, de la laine, du papier, du bois…

– parfois avec de l’acier et du plastique

C’est juste. Je me souviens de ces œuvres réalisées in-situ, comme cette série de wall-drawings ou bien cette installation éphémère3 réalisée pour La Poste pendant le Covid. L’artiste dit à ce propos : « Le rythme et la tension des lignes provoquent une vibration. L’installation modifie notre perception, interroge notre point de vue et invite au déplacement. » Sans la présence du spectateur, ces œuvres tendent à perdre leur raison d’être. Ainsi, cette présence devient un élément clé pour ces pièces en particulier. Elles sont vraiment pensées pour être vécues.

– et puis le temps est important aussi, sans doute ?

En effet. Il y a plusieurs séries assez directement liées au temps ; elles rassemblent et mettent en relation des moments à priori complètement distincts. Dans ces séries, le temps est ce qui permet que chaque tracé de ligne se dessine et se déplie petit à petit, nous pouvons suivre son parcours dans un moment méditatif de réflexion.

– Comme se regarder dans un miroir ?

Je pense que c’est plutôt comme si le temps s’arrêtait ; un moment où nous nous plongeons dans un instant de réflexion malgré le monde qui tourne autour de nous à pleine vitesse ; comme si nous pouvions arrêter la machine pour accéder à des sensations nouvelles. Une sorte de parenthèse sensible. Et si les vibrations que l’artiste mentionne pouvaient en effet déclencher une réaction à l’intérieur du spectateur à travers une combinaison de couleurs, de mouvements, et des relations établies entre les formes ?

– Bon, j’ai l’impression que tu me fais le résumé d’un film de science fiction

Plutôt un labyrinthe ?

– (…)

Ou un monde d’entre-deux ! Comme dans le titre de cette série : « Entre-deux ». C’est un état de transition, comme ces deux formes qui se fondent l’une dans l’autre : elles s’entrecroisent et deviennent quelque chose de nouveau — un être hybride. La rencontre flotte sur un champ fluo, dans une intensité de glissement vers…

– Moi je me demande si ces formes ne sont pas plutôt en train de se séparer, en fait.

Hmm, je dirais que ça fait partie de ce flottement, cette incertitude. Comme avec le titre, ‘Filer la ligne’, c’est ouvert à interprétation, non ? Filer la ligne, ça sonne un peu comme une phrase qui me serait venue dans un rêve et dont j’ai oublié le sens, mais que j’ai très envie de retrouver. Je passe tout le rêve comme ça, à chercher, à essayer de retrouver le sens caché de ces mots. Un tracé qui revient sur soi, se reprend, comme dans la broderie.

– Celle-ci me fait presque penser à des peintures de Mondrian que j’ai vues récemment.

Pourquoi pas, mais je ne suis pas certaine que son idée moderniste de ‘relations pures’ s’applique vraiment à la pratique de Charlotte Barry. Le métier à tisser contre le mur, par exemple, qui peut évoquer un sommier, mobilier du sommeil. Nous sommes sur le territoire de l’intime, de la domesticité. Ces formes minimalistes et multiples cherchent à nous faire ressentir plutôt que de parler d’elles-mêmes, elles déconstruisent l’abstraction, pour ainsi dire. Et puis, peut-être encore à chercher la transcendance, si nous nous référons au titre de cette pièce de 2017, Horizon.

L’instabilité immanente de certaines œuvres nous rappelle que la plupart des objets et des situations sont prises dans un processus d’évolution incessant. Des peintures deviennent des sculptures, des sculptures deviennent des objets déclencheurs de mouvement, et des objets du quotidien peuvent se délester de leur poids émotionnel pour devenir plus légers, plus souples, plus poétiques. La mutabilité donne également un sentiment d’espoir, comme si en suivant ce fil, comme Ariane, nous pouvions sortir du labyrinthe. Et puis au-delà des murs…

– se trouverait ce verre de vin que j’attends de boire avec toi ! Après tout, elle se mettra en couple avec Dionysos, n’est-ce pas ? Enfin, ta métaphore me semble un peu bancale. On y va ? »

Le couple sort de la galerie, main dans la main.

Cynthia Gonzalez-Bréart

 

1 « Canevas », 2023
2 Voir PEIFFER, Prudence « The Slip : The New York City Street That Changed American Art Forever”, 2023 (Harper)

3 Station, (2021)

Rencontre/conférence

16.11.23

Bonus - Félix Thomas 39 rue Félix Thomas 44000 Nantes

organisé par SNAP CGT

L’art de vivre de l’art

Exposition

17.11.23 — 10.12.23

Le Bocal Ateliers de Bonus - Dalby (visible de la rue) 17 boulevard Dalby 44000 Nantes

Tout public encadré par le Collectif Bonus

Exposition « Peintoche fever »

« Peintoche Fever est une exposition collective de Anne Derivière, Rémy Drouard, Jule Faye, Thomas Malenfant, Corentin Massaux et Bérénice Nouvel, artistes actuellement résident·es aux ateliers Bonus – Dalby. Peintoche Fever, c’est un appel à toutes les peintures, celles qui collent aux doigts, celles qui glissent sur la vitre, celles qui (…)

« Peintoche Fever est une exposition collective de Anne Derivière, Rémy Drouard, Jule Faye, Thomas Malenfant, Corentin Massaux et Bérénice Nouvel, artistes actuellement résident·es aux ateliers Bonus – Dalby.

Peintoche Fever, c’est un appel à toutes les peintures, celles qui collent aux doigts, celles qui glissent sur la vitre, celles qui tiennent pas, celles qui tiennent bien, celles qui tombent du mur, celles qui en font partie tout à fait, celles qui sont bien accrochées, celles qui oublient leur ceinture de sécurité, celles qui se cachent derrière le rideau, celles qui font leur coming-out, celles qui montrent leurs derrières, celles qui sont trop maquillées, celles qui sont sans saveur et celles qui en ont beaucoup trop, celles qui s’étalent au rouleau et celles qui s’étalent au pinceau, celles qui s’étirent mal et celles qui s’en tirent bien, celles qui sont en forme et celles qui sont malades, celles qui ont de la fièvre et qui sont tellement chaudes que ça nous fait transpirer quand on s’approche un peu trop près.  »

Exposition visible du 17 novembre au 10 décembre.

Vernissage le 17 novembre à partir de 18h30.

Le bocal est visible depuis la rue.

Non classé

04.10.23 — 29.10.23

Nantes

Bonus, par Antoine Denoual

Bonus, photographie issue de la série « Tangram » réalisée par Antoine Denoual dans le cadre du WAVE 2023, la biennale des arts visuels de la Ville de Nantes.

Bonus, photographie issue de la série « Tangram » réalisée par Antoine Denoual dans le cadre du WAVE 2023, la biennale des arts visuels de la Ville de Nantes.

Rencontre/conférence

13.10.23 16:00 - 20:00

Bonus - Dalby 17 boulevard Dalby 44000 Nantes

tout public encadré par collectif bonus

Portes ouvertes des ateliers de Bonus – Dalby

Les ateliers de Bonus – Dalby ont ouvert leurs portes en juin 2023. Le mois du WAVE est l’occasion d’ouvrir les portes de ce nouveau site pour la première fois. L’ouverture du 13 octobre prochain sera l’occasion d’échanger avec les artistes résident.e.s et de visiter leurs ateliers. Les artistes résident.e.s (…)

Les ateliers de Bonus – Dalby ont ouvert leurs portes en juin 2023. Le mois du WAVE est l’occasion d’ouvrir les portes de ce nouveau site pour la première fois. L’ouverture du 13 octobre prochain sera l’occasion d’échanger avec les artistes résident.e.s et de visiter leurs ateliers.

Les artistes résident.e.s à Dalby sont : Corentin Massaux, Céleste Richard Zimmermann, Thomas Malenfant, Jodie Camus, Violette Vigneron, Antoine Caclin, Bérénice Nouvel, Emmanuel Béranger, Tanguy le Boubennec, Jule Faye, Anne Derivière, Inès Elichondoborde, Aline Brugel, Rémy Drouard, Lucas Seguy, Antoine Denoual, Alice Nicolas et le collectif Impressions mutantes.

Avis aux curieux.e.s, on vous attends nombreux.se.s et on a hâte de vous rencontrer.

! La jauge sur place est limitée !

Design graphique : Marion l’Helguen & Zoé Lecossois

 

 

Exposition

07.10.23 — 28.10.23 15:00 - 19:00 du mercredi au samedi

le Grand Huit (en face de la grue jaune) 36 Mail des Chantiers 44200 Nantes

tout public encadré par collectif bonus

Exposition collective « Les oies sauvages »

L’oie, l’hôtel, le labyrinthe, le jeu de dé, autant d’images qui composent l’imaginaire de la programmation pensée par les artistes du collectif Bonus. L’exposition collective au Grand Huit, intitulée « Les oies sauvages » incarne dans sa scénographie le plateau de jeu à construire et explorer à plusieurs. Les oies (…)

L’oie, l’hôtel, le labyrinthe, le jeu de dé, autant d’images qui composent l’imaginaire de la programmation pensée par les artistes du collectif Bonus. L’exposition collective au Grand Huit, intitulée « Les oies sauvages » incarne dans sa scénographie le plateau de jeu à construire et explorer à plusieurs.

Les oies sauvages est une exposition collective réunissant : Julien Go, Caroline Bron, Michaela Sanson Braun, Léa Viretto, Sophie Keraudren-Hartenberger, Elsa Ferry, Florinda Daniel, Aurélie Sicas, Antoine Denoual , Anaïs Lapel, Matthieu Husser, Lila Lou Séjourné, Cassandre Fournet, Elise Hallab, Benoît Travers, Charlotte Barry,  Elise Legal,  Wilfried Nail , Louise Porte, Clélia Berthier, Raphael Zamora,  Laurence Broydé,  Meg Boury, Charlotte Caron, Frédrik Odenius, Igor Porte, Camille Orlandini, Clément Vinette, Céleste Richard Zimmermann, Louise Guerre. 

Commissariat et scénographie : Lila Lou Séjourné, Louise Porte, Clélia Berthier, Antoine Denoual, Meg Boury.

Design graphique : Marion l’Helguen & Zoé Lecossois

Rencontre/conférence

20.10.23 — 21.10.23 10:00 - 18:00

Bonus - Félix Thomas 1er étage du pôle associatif Félix Thomas 39 rue Félix Thomas 44000 Nantes

tout public encadré par Collectif bonus

Portes ouvertes des ateliers de Bonus – Félix Thomas et Tombola fiesta

Les 20 et 21 octobre de 10h à 18h, place aux portes ouvertes de Bonus – Félix Thomas. Venez découvrir le site de Félix Thomas pour échanger avec les artistes résident.e.s, découvrir leurs ateliers et le Pôle Print. La journée du 21 octobre se terminera par la  »Tombola fiesta de (…)

Les 20 et 21 octobre de 10h à 18h, place aux portes ouvertes de Bonus – Félix Thomas. Venez découvrir le site de Félix Thomas pour échanger avec les artistes résident.e.s, découvrir leurs ateliers et le Pôle Print.

La journée du 21 octobre se terminera par la  »Tombola fiesta de Bonus » à partir de 18h30. A gagner : diverses pièces, prints et des surprises tout droit sorties des ateliers des artistes résident.e.s sur les trois sites de Bonus.

Les artistes résident.e.s à Félix Thomas sont :  Raphael Zamora, Elise Legal, Anais Lapel, Julien Go, Michael Sanson-Braun, Louise Porte, Clélia Berthier, Lila Garret….

Avis aux curieux.ses, on a hâte de vous y rencontrer et d’échanger avec vous.

Design graphique : Marion l’Helguen & Zoé Lecossois

 

 

 

 

Rencontre/conférence

06.10.23 — 07.10.23 10:00 - 18:00

Bonus - Îlot des Îles (en face de la grue jaune) 36, 42 Mail des Chantiers 44200 Nantes

tout public encadré par le collectif Bonus

Portes ouvertes des ateliers de Bonus – Îlot des Îles

! Portes ouvertes ! Les 6 et 7 octobre de 10h à 18h, nous avons le plaisir de vous inviter à découvrir le site d’ateliers de l’îlot des Îles lors de portes ouvertes. Au programme, découverte des ateliers des artistes résident.e.s tel.le.s que Wilfried Nail, Louise Guerre, Matthieu Husser, Elsa (…)

! Portes ouvertes !

Les 6 et 7 octobre de 10h à 18h, nous avons le plaisir de vous inviter à découvrir le site d’ateliers de l’îlot des Îles lors de portes ouvertes.

Au programme, découverte des ateliers des artistes résident.e.s tel.le.s que Wilfried Nail, Louise Guerre, Matthieu Husser, Elsa Ferry, Igor Porte, Justin Weiler, Caroline Bron, Laurence Broyde, Charlotte Barry, Lila Lou Séjourné, Cassandre Fournet et Sophie Keraudren-Hartenberger…

Venez nombreux.se.s, on a hâte de vous rencontrer pour un temps d’échange convivial.

Design graphique : Marion l’Helguen & Zoé Lecossois

Exposition

06.10.23 — 28.10.23

Les trois sites d'ateliers du collectif Bonus ! 44000 Nantes

Tout public organisé par Le collectif Bonus

Le mois du WAVE à Bonus

C’est parti pour un mois d’octobre de folie à Bonus ! Dans le cadre du WAVE, la biennale des arts visuels de Nantes, nous vous proposons un mois riche en temps forts, placés sous la ligne conductrice du jeu de l’oie à Bonus. L’oie, l’hôtel, le labyrinthe, le jeu de (…)

C’est parti pour un mois d’octobre de folie à Bonus !

Dans le cadre du WAVE, la biennale des arts visuels de Nantes, nous vous proposons un mois riche en temps forts, placés sous la ligne conductrice du jeu de l’oie à Bonus.

L’oie, l’hôtel, le labyrinthe, le jeu de dé, autant d’images qui composent l’imaginaire de la programmation pensée par les artistes du collectif Bonus. Chaque site d’atelier se propose comme case étape au sein du mois d’octobre. L’exposition collective au Grand Huit, intitulée « Les oies sauvages » incarne dans sa scénographie le plateau de jeu à construire et explorer à plusieurs.

// La programmation //

06/10 – Vernissage de l’exposition collective « Les oies sauvages ». Le Grand Huit, Bonus – Îlot des Îles, à partir de 18h30.

07/10 -> 28/10 – Exposition collective « Les oies sauvages ». Ouverte du mercredi au samedi, de 15h à 19h. le Grand Huit, Bonus – Îlot des Îles. Avec : Julien Go, Caroline Bron, Michaela
Sanson Braun, Léa Viretto, Sophie Keraudren-Hartenberger, Elsa Ferry, Florinda Daniel,
Aurélie Sicas, Antoine Denoual, Anaïs Lapel, Matthieu Husser, Lila Lou
Séjourné, Cassandre Fournet, Elise Hallab, Benoît Travers, Charlotte Barry, Elise Legal,
Wilfried Nail, Louise Porte, Clélia Berthier, Raphael Zamora, Laurence Broydé, Meg Boury,
Charlotte Caron, Frédrik Odenius, Igor Porte, Camille Orlandini, Clément Vinette, Céleste
Richard Zimmermann, Louise Guerre. Commissariat : Lila Lou Séjourné, Louise Porte, Clélia Berthier, Antoine Denoual, Meg Boury.

06/10  & 07/10 – Portes ouvertes des ateliers de Bonus – Îlot des Îles. 10h – 18h.

13/10 – Portes ouvertes des ateliers Bonus – Dalby. 16h – 20h.

20/10 & 21/10 – Portes ouvertes des ateliers de Bonus – Félix Thomas. 10h – 18h.

21/10 – Tombola Fiesta sur le site de Bonus – Félix Thomas, à partir de 18h30. Les tickets de tombola seront à vendre tout au long du mois dans l’espace d’exposition du Grand Huit.

Venez jouer avec nous 🙂

Bonus – Félix Thomas : 39 rue Félix Thomas, Nantes

Bonus – Îlot des Îles : 36-42 Mail des Chantiers, Nantes.

Bonus – Dalby : 17 boulevard Dalby, Nantes.

Design Graphique : Marion l’Helguen et Zoé Lecossois

 

Rencontre/conférence

20.09.23 à partir de 18h30

Bonus, Félix Thomas à l'étage du pôle associatif Félix Thomas 39 rue Félix Thomas 44000 Nantes

Tout public organisé par Le Collectif Bonus encadré par le Collectif Bonus

Présentation publique – À la rencontre de Claire Amiot, Lucie Bedu, Lila Garret et Léa Dervieu.

Nous vous invitons dans nos locaux de Félix Thomas, le 20 septembre prochain à 18h30, pour une soirée dédiée aux artistes Claire Amiot, Lucie Bedu, Lila Garret et Léa Dervieu. Pendant cette soirée, les quatre artistes partageront des retours d’expériences sur les formats de résidences qu’elles expérimentent ou ont expérimenté (…)

Nous vous invitons dans nos locaux de Félix Thomas, le 20 septembre prochain à 18h30, pour une soirée dédiée aux artistes Claire Amiot, Lucie Bedu, Lila Garret et Léa Dervieu.

Pendant cette soirée, les quatre artistes partageront des retours d’expériences sur les formats de résidences qu’elles expérimentent ou ont expérimenté dans le cadre des programmes de partenariats de Bonus.

Claire Amiot débutera ce temps d’échange en nous faisant une restitution de sa résidence au sein de Beppu Project au Japon. Cette résidence s’est déployée en juillet dans le cadre d’un partenariat entre le collectif Bonus et Beppu Project, et ce dans la perspective d’un échange à l’internationale, avec le soutien de la Ville de Nantes et de l’Institut Français.

Lucie Bedu prendra la suite pour nous parler de son parcours artistique, et de son séjour au sein des ateliers de Bonus, dans le cadre d’un échange avec Espace 29, espace d’exposition et ateliers d’artistes basé à Bordeaux.

Enfin, Lila Garret et Lea Dervieu, récemment diplômées de l’école des Beaux-Arts de Nantes viendront nous présenter leurs pratiques. Bénéficiaires d’un partenariat entre Bonus et l’Ecole des Beaux-Arts de Nantes, les deux jeunes artistes vont partager la vie de nos ateliers pendant deux mois et s’immerger pleinement dans le réseau professionnel nantais des arts visuels.

 

Image : Claire Amiot en résidence à Beppu, Japon. Photographie de Tomohiro Hanada

Médiation

12.05.23 — 27.05.23

Le Grand Huit, L'îlot des Îles 36 Mail des Chantiers 44200 Nantes

organisé par Laura Bottereau & Marine Fiquet encadré par collectif bonus

Texte pour l’exposition « Be my ghost » de Laura Bottereau & Marine Fiquet

Cette exposition fait suite à une résidence de recherche menée aux Archives Gaies du Québec (AGQ), à l’automne 2021. Issue de ce temps de travail, Be my ghost associe commissariat d’archives et créations d’oeuvres. Initiant un dialogue posthume, l’exposition propose une immersion subjective, sentimentale et politique à travers les archives (…)

Cette exposition fait suite à une résidence de recherche menée aux Archives Gaies du Québec (AGQ), à l’automne 2021. Issue de ce temps de travail, Be my ghost associe commissariat d’archives et créations d’oeuvres. Initiant un dialogue posthume, l’exposition propose une immersion subjective, sentimentale et politique à travers les archives de Guy Fréchette, poète et photographe québécois, décédé des suites du sida à 43 ans.
Après sa disparition en 1996, ses archives personnelles sont léguées à Jean Logan1, son premier compagnon. En 2020, ce dernier fait don des documents aux AGQ. L’oeuvre de Guy Fréchette, très peu diffusée, reste aujourd’hui méconnue.

En préparant ce temps de résidence aux AGQ, nous imaginions y déceler quelques invisibles et partions en quête d’archives lesbiennes, systématiquement sous‐représentées dans l’histoire de notre communauté. Croisé au hasard des cartons, le fonds « Fréchette » a bouleversé notre itinéraire de recherche. Be my ghost fait suite à cette rencontre.
Comme toute une généalogie d’auteur·e·s aux voix homosexuelles, queers et dissidentes invisibilisées, l’oeuvre de Guy Fréchette porte des récits qu’il est indispensable de faire circuler. Ces archives continuent de parler ‐ elles témoignent ‐ nous les invitons à ne plus être tues.

« Se souvenir n’est pas un simple acte de la mémoire, on le sait. C’est un acte de création. C’est fabuler, légender, mais surtout fabriquer. C’est‐ à‐dire instaurer. […] l’anglais, à cet égard, permet un joli métaplasme avec le remember qui veut dire se souvenir, mais qui lorsqu’on le scande re‐member, signifie recomposer, remembrer.
Recomposer, reconnecter des morts, certes, mais aussi des récits, des histoires qui les portent, qui se situent à partir d’eux, pour se laisser envoyer ailleurs, vers d’autres narrations qui ‘re‐suscitent’ et qui elles‐mêmes demandent à être ‘ré‐suscitées.’ »2

 

À TRAVERS LE FILTRE DES ARCHIVES

Guy Fréchette explore le rapport texte‐image en alliant autofiction, prose poétique, manifeste engagé, élégie amoureuse et humeur noire. Ses textes et photographies naviguent entre paysages cinématographiques et dialogues érotiques. Tout aussi crue que sentimentale, son oeuvre est traversée par l’angoisse du sida, la perte et l’abandon. Son écriture incisive offre une plasticité dans le fond comme dans la forme. Guy Fréchette découpe littéralement ses lettres d’amour et ses manuscrits pour inclure leurs fragments à ces fictions intimes.

Les documents qui composent ces archives se situent pour la plupart dans une zone liminaire entre ce qui est écrit pour soi et ce qui est adressé à l’autre. Les discours poétiques de Guy Fréchette sont baignés de récits personnels, ses journaux intimes constituent les cahiers de brouillon de ses recueils. Il semble impossible de tirer une frontière entre ces modes d’écriture, tant leur porosité transparaît. Be my ghost se lit à travers un filtre, celui des archives, qui interroge nombre d’enjeux paradoxaux. Le statut des documents ne permet pas d’affirmer l’achèvement d’une forme, mais plutôt d’en traduire les variations. Semant un flou entre l’ébauche et l’abouti, le poème et la lettre, l’oeuvre et sa documentation, l’exposition rend visible tout en faisant place aux manques.

Be my ghost propose d’apercevoir. Appréhender l’oeuvre de Guy Fréchette implique de prendre en compte son caractère fragmentaire. Certaines traces sur disquettes sont devenues aujourd’hui obsolètes, impossibles à ouvrir, à lire ou restaurer. L’archive compose une matière vivante, capable de s’altérer. Ces disquettes cristallisent une part d’insaisissable, nous rappelant que l’invisibilisation entraîne la perte, et l’absence de transmission entraîne l’oubli. Une photographie de ces objets amnésiques appuie cet effacement.

Étiquetées, Je ne t’ai pas envoyé de lettres… les disquettes deviennent une enveloppe, l’image d’une correspondance fantasmée.

« Certaines de ces technologies contenaient un principe d’obsolescence (…) [elles] n’atteignent plus le seuil minimal du visible ou de l’audible. Ces machines ont pourtant littéralement affecté les arts et l’activisme à la fin du XXe siècle, l’histoire aujourd’hui ne saurait se passer de leurs affects fantomatiques. »3

 

DES COURRIERS POUR MÉMOIRE

La mise sous pli embrasse l’exposition : be my ghost est pensée au « format lettre »4. Les documents se trouvent présentés proportionnellement à cette dimension. Si nous acceptons sciemment la contrainte de retailler nos prises de vues à ce format, c’est qu’il rejoue et affirme un hors‐champ, un point de vue subjectif dans la compréhension des éléments.
L’ensemble fonctionne comme une lettre ouverte, déployant ses ramifications, comme un dialogue épistolaire rempli de souvenirs, une mémoire à partager. Format courrier, l’exposition peut se plier et se loger dans une enveloppe, en attente d’être redéployée.

Guy Fréchette utilise la correspondance comme outil de fiction et de désir. Des lettres, jamais envoyées, tapissent les archives de l’auteur. Certaines resurgissent dans ses textes poétiques, souvent à peine remaniées, si ce n’est par la suppression du prénom du destinataire. Son recueil Je ne t’ai pas envoyé de lettre… porte le titre de ce mode d’écriture.
L’exposition s’ouvre sur ce tapuscrit5. Déployé au mur comme un chemin de fer éditorial, ce texte articule un récit central, une colonne vertébrale dont il ne cessera d’expérimenter les mutations. Rédigé entre 1985 et 1995, l’ouvrage incarne une traversée temporelle, une déclaration d’amour autant que sa fuite, une déclamation de doutes acerbes, au pessimisme insolent et terriblement lucide.

Guy Fréchette apprend qu’il est séropositif en 1990. Le virus s’immisce dans son corps et dans son écriture, il traverse et modifie la trajectoire de ses récits et génère une urgence. Cette torsion dans la temporalité marque irrémédiablement son langage. Je ne t’ai pas envoyé de lettre… en est empreint. Le sida ne constitue pas le sujet du recueil, comme il ne forme pas le sujet de l’exposition : le sida contamine le sujet.
Be my ghost ne s’installe pas dans la chronologie rigoureuse d’un « avant » et d’un « après » virus, invitant à penser le sida dans une temporalité politique qui se poursuit au présent.

 

DES DIALOGUES EN SURIMPRESSION

Joignant les époques, différents modes d’échanges ponctuent l’exposition. Retranscrits sous forme de fiches d’emprunts de bibliothèque, aussi appelées « fiches fantômes », des conversations annexes s’inscrivent comme des indices à relier. Transmissions orales, mails, screenshot sérendipien6 et monologues intimes extraits des journaux de Guy Fréchette donnent voix à des données manquantes.

Pour montrer, il nous a fallu dupliquer : photocopier, numériser, photographier. Seules les diapositives sont un emprunt au fonds. Elles contiennent un recueil7 que Guy Fréchette est venu photographier page par page. Formant un ouvrage miniaturisé, ces diapositives posent à leur tour la question du duplicata. Cette logique de multiplication répond aux images du recueil. Photographiées d’après écrans cathodiques, des séquences de films érotiques et de vampires parsèment son œuvre, elles fusionnent en surimpression avec ses captations personnelles. Ce glissement dans l’écran divulgue un trouble volontaire, un besoin de connecter le réel à la fiction. Certaines traces documentaires réalisées depuis le fonds Fréchette reflètent cette notion d’écran. La loupe grossissante ou magnifying sheet utilisée comme outil de lecture convoque alors des erreurs, des aberrations chromatiques comme de potentielles variations et vibrations capable de faire tressauter l’image vers sa virtualité. L’exposition affiche une prolifération d’images et d’informations qui se répondent comme des fenêtres informatiques, des pop‐ups qui surgissent et se chevauchent.

Be my ghost déploie textes et images en arborescence pour rendre tangible les relations poétiques, érotiques et politiques qui s’y tissent. Trouvant écho dans l’oeuvre de Guy Fréchette, l’évocation du cruising8 vient rappeler l’importance historique des lieux de rencontres homosexuelles.

La question du cadrage photographique comme oeil du désir se révèle au long de son œuvre. Certaines prises de vues, explicites ou pornographiques, initient des compositions auto‐érotiques et des mises en scène accessoirisées de cuir, de fourrure, etc. Dans son rapport à l’image, Guy Fréchette traduit également des inclinations plus implicites. Ses photographies déposent des signes à décoder : le buisson d’hortensia capturé à Provincetown9, la nuque de J.P. Ces motifs chéris apparaissent dans différentes strates d’auto‐fictions et mettent en lumière les jeux de répétition qui relationnent dans ses récits.

 

DES CORRESPONDANCES EN INFLORESCENCES

Ne cherchant pas à isoler les documents, les prises de vues réalisées aux AGQ répondent à un principe de superposition, de mise en contact. Certains objets s’immiscent sur et parmi les images. Timbres ou pochette d’allumettes illustrent la promesse d’un message. Le timbre au motif homoérotique et floral de la Collection Y. Beauregard s’invite dans l’interstice des disquettes titrées Je ne t’ai pas envoyé de lettre… et redouble un dialogue fortuit. Une pochette d’allumettes de la discothèque La Boite en Haut10 s’incruste également dans l’image et dans les lieux. En son creux, on peut lire : « Nom, adresse, téléphone, date à venir ». Présageant un rendez‐vous, cet objet aussi appelé « lettre d’allumettes », consigne un procédé de séduction, un autre moyen d’adresser ses intentions.

La vidéo Debout sous la langue11 nous permet de tisser un dialogue avec les récits de Guy Fréchette. Une collection de timbres y dessine un décor fantasmé, propice à la fiction. Conservé au AGQ, cet album de philatélie a pour unique sujet des représentations dites ‘masculines’. Page après page, l’ouvrage incarne un storyboard d’images‐désirs où les corps deviennent icônes homoérotiques. La vidéo propose une consultation silencieuse, comme intériorisée, la narration qui s’y ajoute déroule des récits enchâssés comme autant de souvenirs et d’images mentales invitant aux lectures plurielles. Debout sous la langue superpose les adresses, le timbre se mue d’objet à sujet de correspondance.

Cette logique de mise en corrélation se poursuit à travers l’apparition d’un presse‐papiers, greffé au fragment « Écraser le temps passé / et kidnapper le temps futur »12. Le presse‐papiers s’appose verticalement sur la photographie. Il rejoue un appui symbolique sur l’image, comme pour la retenir et la prémunir de l’envol. Ici, Il enlace l’image d’une fleur : la monotropa uniflora, ghost plant ou ghost flower.
Ce végétal propre à la flore Laurentienne du Québec, d’apparence cireuse et d’une blancheur éclatante, est une plante sans chlorophylle. La Ghost flower ne puise pas son énergie grâce à la photosynthèse, elle vit en symbiose parasitaire avec des champignons habitant ses racines. Elle tire des arbres voisins le sucre dont elle a besoin. Plus précisément, elle s’alimente en s’immisçant dans une relation symbiotique entre un champignon et un conifère. Si l’arbre meurt, la monotrope succombe aussi.
À l’image d’un fantôme qui a besoin d’un hôte à hanter pour se manifester, et des vivants qui font appel aux fantômes pour se souvenir, la Ghost Plant illustre les enjeux d’interdépendances qui gravitent autour de ce projet. Be my ghost repose sur ces logiques d’équilibre entre ce qui est montré, ce qui montre, et ce qui se montre. La Ghost Flower a l’autre particularité d’être insaisissable, car aussitôt cueillie ou touchée, ses fleurs noircissent complètement. Comme un impossible bouquet que l’on ne peut ni offrir, ni posséder, ces fleurs ne peuvent qu’être vues.

Les « bouquets de signes »13 sont prégnants dans l’oeuvre de G. Fréchette. Le registre floral apparaît dans son langage photographique et poétique, où fleurs et bouquets s’offrent comme des messages à décoder.
Trois poèmes frottés écrits à quatre mains ponctuent l’exposition : Host, Méandre versicolor, et Nombreuses comme des fleurs14. Ils s’appuient sur un extrait de journal intime où Guy Fréchette s’intéresse au ‘bouquet à lire’ et aux fleurs coupées comme langage. Il y note les variétés, les couleurs,le nombre et leurs significations.15
Ces poèmes frottés sont basés sur un protocole d’écriture. Des formes textuelles, hésitant entre empreinte et dessin, viennent puiser dans le vocabulaire des zones botaniques du Jardin des plantes de Nantes. Celles‐ci constituent une autre source d’archive, cette fois végétale, où chaque plante s’y trouve référencée par le biais d’un cartel embossé. Nous travaillons à l’aide d’un registre de termes patiemment récoltés, cartographiés et de son champ lexical imposé. Notre outil graphique et rédactionnel fonctionne par procédé de frottage. Nous utilisons ces plaques et les caractéristiques des plantes renseignées pour adresser et rédiger des nouveaux textes où les fleurs indiciaires forment un langage amoureux.

« Ce qui touche, je l’ai appris, et c’est une dimension importante de l’écologie des sentir, demande relais, reprise : ‘Passe ce qui touche, touche d’autre à son tour.’ Ce qui nous touche relève de l’écologie du viral ; faute d’hôtes, ce qui touche s’étiole, et ne pourra plus toucher personne. Ce qui nous touche nous requiert. »16

Be my ghost « mémoire branchée sur le désir » de Guy Fréchette amorce les liens métaphoriques, les connexions sensuelles, neuronales ou électroniques présentes dans l’oeuvre de l’auteur. L’exposition propose de se relier à cet héritage, de poursuivre ces récits et d’en faire circuler la parole. Le détournement de la formule « be my guest » pour « be my ghost » forme une invitation à chérir nos mémoires queer, à initier des dialogues inflorescents et se laisser hanter17 de sentiments.

Laura Bottereau & Marine Fiquet

 

Nous avons rencontré Jean Logan et poursuivons les échanges. Ses précieux témoignages ont accompagné la construction de l’exposition.

Vinciane Despret, Au bonheur des morts, récits de ceux qui restent, p.80‐81, Ed. La Découverte, 2015.

Elisabeth Lebovici, Ce que le sida m’a fait, Art et activisme à la fin du XXe siècle. p.34. Ed. La maison rouge et JRP Ringier, 2017.

Le format lettre ou «letter size us» (8,5 sur 11 pouces) correspond aux dimensions standards du papier au Canada. Les tapuscrits de Guy Fréchette sont au format lettre.

Recueil Je ne t’ai pas envoyé de lettre… rédigé entre 1988 et 1995. La version présentée a été publiée dans ‘Les saisons littéraires’ de 1995. Il en existe de nombreuses variations, dont une maquette de 1991 intégrant des photographies.

Sérendipité: Capacité, aptitude à faire d’une découverte inattendue un signe.

La mariée pompeuse: trop de tumulte dans l’enrobage. G.Fréchette, 1991. Livre d’artiste. Ouvrage tiré en quatre exemplaires sur papier Whatman 145g.

Dans la culture homosexuelle le cruising désigne la quête d’un ou de plusieurs partenaires occasionnels et anonymes. Toilettes publiques, forêts ou parkings peuvent en être le lieu.

Provincetown (Etats‐Unis), lieu de villégiature gay et lesbien depuis les années 1920.

10 Bar dansant accueillant des drag show, situé dans le village gai de Montréal. Il est le premier à exister rue Sainte‐Catherine. Ce secteur sera progressivement occupé par la communauté gaie et lesbienne à partir des années 1970.

11 Vidéo 04m55s, réalisation et texte Laura Bottereau & Marine Fiquet. À partir de la Collection de timbres donnée par Y. Beauregard en 2018 © AGQ.

12 Fragment de poème, G. Fréchette 19‐‐ documents ©AGQ, Photographie : Bottereau & Fiquet.

13 G. Fréchette, Extrait de journal, 19‐‐.

14 Poèmes frottés, Laura Bottereau & Marine Fiquet, graphite sur papier, 2023.

15 On y lit : « Rose blanche : je vous aime en silence / rendez‐vous à minuit. Jaune: je vous pardonne de votre infidélité. Un pétale : je me ferai léger dans votre vie. Nombre de fleurs sur la branche ‐ heure du rendez‐vous. »

16 Vinciane Despret, Au bonheur des morts, récits de ceux qui restent, p.98, Ed. La Découverte, 2015.

17 Référant à l’« Hantologie » de Derrida, au « spectre comme effet d’archive » dans Les mots de Jacques Derrida, P. Delain, Ed. Guilgal, 2004‐2017.

Exposition

14.09.23 — 30.09.23 de 15:00 à 19:00

le Grand Huit Bonus 36 Mail des Chantiers 44200 Nantes

Tout public encadré par le Collectif Bonus

Exposition « Filer la ligne » de Charlotte Barry

Charlotte Barry aime décrire ses œuvres comme des œuvres expérimentales et méditatives. Tissant les matières brutes ou premières, l’artiste nous incite à contempler ses chimères. Tout en nous invitant à changer de regard sur des objets familiers, Charlotte Barry vient indexer un inventaire de la ligne à la recherche d’une matière (…)

Charlotte Barry aime décrire ses œuvres comme des œuvres expérimentales et méditatives.

Tissant les matières brutes ou premières, l’artiste nous incite à contempler ses chimères.
Tout en nous invitant à changer de regard sur des objets familiers, Charlotte Barry vient indexer un inventaire de la ligne à la recherche d’une matière associée au geste adéquat. Le soin apporté aux matériaux transforme un objet banal en un objet précieux. Matière, espace, temps, la confrontation devient idéale.

L’artiste interpelle ainsi l’intuition de son public qui, sans le savoir encore, cherche à travers sa perception de l’œuvre, un autre sens du toucher. Le désir de tendre la main, d’effleurer les matériaux employés…

 

Vernissage mercredi 13 septembre à partir de 18h30.

Médiation

07.07.23 — 22.07.23

Le Grand Huit, l'îlot des iles 36 mail des chantiers (en face de la grue jaune) 44200 Nantes

encadré par collectif bonus

Texte critique de Léa Pagnier pour l’exposition « Suns can’t burn » d’Alexia Chevrollier

Une fleur de lys ne sort pas de terre, mais s’enracine dans un amoncellement de verre pilé. Autour d’elle, des pièces sont dispersées : certaines sont suspendues, d’autres disséminées sur les murs. Le tout est enveloppé d’une lumière jaune souffre et d’un bruit sourd, diffus. Telle est l’atmosphère singulière et (…)

Une fleur de lys ne sort pas de terre, mais s’enracine dans un amoncellement de verre pilé. Autour d’elle, des pièces sont dispersées : certaines sont suspendues, d’autres disséminées sur les murs. Le tout est enveloppé d’une lumière jaune souffre et d’un bruit sourd, diffus. Telle est l’atmosphère singulière et inquiétante de l’exposition personnelle d’Alexia Chevrollier « Suns can’t burn » [les soleils ne peuvent pas brûler]. Invitée par le collectif Bonus à concevoir une exposition au sein sa galerie, le Grand Huit, l’artiste plasticienne choisit d’habiter le lieu par une mise en espace sublimée, et affirme, une nouvelle fois, la sensibilité de sa pratique plurielle, toujours envisagée sous le prisme de la matérialité.

« Suns can’t burn » est l’occasion pour Alexia Chevrollier d’aborder, dans l’espace du Grand Huit, les notions de mouvement, de fragilité et de contingence, et d’apporter, à travers ses œuvres, d’autres regards pour contempler et comprendre un monde en constante mutation. Dans l’exposition, dont le titre poétique renvoie à toute une imagerie du paysage, l’artiste crée de manière intuitive un monde en train de se faire, un univers énigmatique à explorer. Usant d’artifices simples, elle propose une mise en scène de ses pièces, et plonge les visiteur·euses dans une expérience sensorielle inédite. L’espace, conçu comme un territoire mystérieux, reproduit symboliquement la puissance lumineuse d’un four de fusion, utilisé pour la métallurgie et la verrerie. L’artiste actualise ainsi la vidéo Foyer (2018), projetée ici, dans laquelle elle filme en gros plan l’intérieur incandescent d’un four empli de verre. Semblable au cratère d’un volcan en éruption, celui-ci symbolise la création, son origine, ses aléas, sa magie. En faisant appel à l’imagination de chacun·e, cette œuvre participe à la fabrique de cet étonnant paysage.

Alexia Chevrollier peint avec la matière. Des vestiges mémoriels. Des formes aléatoires. Des stigmates de rouille. Des anatomies molles. Des courbures contraintes. Des pièces qu’elle nomme affectueusement des « tableaux-sculptures » ou des « sculptures-tableaux ». La série À force égale (2019), qui emprunte son titre et sa picturalité à la toile surréaliste d’Yves Tanguy (À force égale, 1935), témoigne sans doute le mieux de ce parti pris. Suspendues dans les airs, ces pièces en verre soufflé, funambules déchues, traitent, par leur fragilité, de l’altération inévitable des corps et des choses, de cet aspect transitoire de la vie.

Alchimiste attentive et patiente, Alexia Chevrollier cherche à percer les mystères des substances et des matériaux qu’elle utilise. L’artiste révèle la temporalité, les spécificités et les variations de ces matières industrielles, organiques ou minérales, qui s’avèrent toujours poreuses à leur environnement, puisqu’elles se métamorphosent continuellement, avec l’eau, le feu, l’air, le temps, passant parfois d’un état à un autre. Le triptyque Sans titre (2023), par exemple, atteste de la vulnérabilité de ces objets dont l’existence est constamment régie par le hasard. En évolution permanente, sensible à l’humidité, cet ensemble de trois plaques en plâtre est non seulement porteur des gestes de l’artiste et des humeurs de la matière, mais aussi d’une pensée sur la temporalité précaire des œuvres d’art.

Synthèse de plusieurs années de recherche, lors desquelles l’artiste a approfondi ses expérimentations, l’exposition est un environnement rhizomique, oscillant entre ordre et chaos, et offre la possibilité aux publics de s’aventurer dans un parcours réflexif. À rebours des systèmes productivistes délétères du capitalisme, Alexia Chevrollier partage ses réflexions sur les manières d’être au monde, et propose des pistes pour établir de nouveaux rapports au vivant.

 

Léa Pagnier

Médiation

09.06.23 — 24.06.23

Le Grand Huit, L'îlot des iles 36 mail des chantiers (en face de la grue jaune) 44200 Nantes

encadré par collectif bonus

Texte critique de Adélie Le Guen pour l’exposition « SAUVAGE ! » de Laurence Broydé

Enfumées, brûlantes, vaporeuses, nos images du monde sont plongées dans les fumées de la rébellion. Tantôt gaz des bombes lacrymogènes des forces de l’ordre, tantôt feux de forêts, ce sont toutes ces émanations brûlantes et irritantes dont l’artiste Laurence Broydé dépeint sur ses toiles. Cachée par ces nuées, la lutte (…)

Enfumées, brûlantes, vaporeuses, nos images du monde sont plongées dans les fumées de la rébellion. Tantôt gaz des bombes lacrymogènes des forces de l’ordre, tantôt feux de forêts, ce sont toutes ces émanations brûlantes et irritantes dont l’artiste Laurence Broydé dépeint sur ses toiles.

Cachée par ces nuées, la lutte s’active en arrière-plan. Derrière le trouble, se dissimulent les manifestations du mouvement anti-bassines à Sainte-Soline, déclencheur de l’exposition. Depuis quelques années, les peintures de feu habitent l’oeuvre de l’artiste qui livre ici des “images iconiques de l’affrontement1”. Ces images de la défense collaborative des réserves d’eau sont la représentation d’un empêchement de la protection de nos milieux par les politiques et rappellent les violences entre les manifestants et les forces de l’ordre.

Les écrans de fumée sont aussi symboliques. Ce sont ceux des politiques aux messages embués, mensongers et dangereux. Ils évoquent les barricades que les manifestants essayent de traverser malgré tout. Le trouble diffus nous plonge dans la fumée et cette volonté de passer outre. Nos yeux larmoyants s’irritent, tentent de faire le point sur cette oblitération de la nature. Une double image absurde et ridicule surgit alors : des CRS armés jusqu’au dents, comme en temps de guerre, face aux manifestants qui se protègent en brandissant leurs parapluies.

L’artiste, en découvrant le manifeste Réensauvagez-vous !, soulève une part enfouie de nos êtres, encapsulée par notre société : la sauvagerie, qui serait chez l’humain, “à l’origine de tout son potentiel de vie2”. C’est finalement en s’intéressant à la polysémie du mot, qu’elle cherche “à remettre du sauvage dans nos vies3”. D’abord, à connotation négative, le terme rappelle un imaginaire colonial ou un champ lexical employé par les politiques pour caractériser les actions combatives des manifestants. En 1998, Jean- Pierre Chevènement, ancien ministre de l’Intérieur, nommait “sauvageons” les contestataires des banlieues avec condescendance. Le devenir sauvage manifeste ici un désir de liberté, une occasion de reprendre le dessus et de se réapproprier l’espace public : entre fête sauvage et manifestation non-autorisée.

Les grandes sculptures de laine s’affirment par une présence organique qui contrebalance ces destructions. Par un processus long de crochet, Laurence Broydé s’accorde à la lente croissance du vivant, crée avec les formes de la nature et met ainsi en oeuvre une “économie des communs4”. En suspendant de la mousse et du mycélium de champignons (pleurotes roses et lion mane), elle nous fait goûter à une culture du sous-bois, possiblement soumise à un échec de la pousse. Ne serait-ce que par ses tentatives de faire intervenir des champignons comestibles aux vertus médicinales et aux formes étranges, ainsi que des excroissances de laine à porter ou non, elle contribue à créer activement du collectif et des potentialités de transformations.

Quoi de plus évocateur que de faire se côtoyer ces humains dans le feu de l’action, des incendies de forêts et des fleurs éteintes ou en voie de disparition ? Tout est affaire de bouleversements naturels induits par le réchauffement climatique et les actions humaines. La faune et la flore s’éteignent silencieusement, sans retour en arrière possible. Ses six dessins de fleurs, posés sobrement au sol, deviennent des icônes de notre monde. Symboles de la disparition, les murs de flammes, eux, débordent, surprennent par leur étendue incontrôlables. Malgré une esthétique attrayante de la couleur, c’est tout le champ tragique de l’écocide, celui des reconquêtes sauvages de nos milieux et de nos libertés que Laurence Broydé aborde.

Adélie Le Guen

 

1 Échange avec l’artiste le 16 mai 2023.

2 Andreas Weber et Hildegard Kurt, Réensauvagez-vous ! Pour une nouvelle politique du vivant, Paris, Le Pommier, 2021, p. 33.

3 Échange avec l’artiste le 16 mai 2023.

4 Voir en ce sens la pensée de David Bollier

Exposition

07.07.23 — 22.07.23 15:00 - 19h00

le Grand Huit Espace d'exposition du collectif Bonus 36 Mail des Chantiers 44200 Nantes

Tout public encadré par collectif Bonus

Exposition Suns can’t burn d’Alexia Chevrollier

Dans le cadre d’un échange avec Espace 29, ateliers d’artistes et espace d’exposition situé à Bordeaux, Bonus invite Alexia Chevrollier, artiste bordelaise à réaliser une exposition au sein de sa galerie. Au travers d’installations dans lesquelles dialoguent sculptures, peintures et vidéos, Alexia Chevrollier développe une œuvre qui interroge le temps (…)

Dans le cadre d’un échange avec Espace 29, ateliers d’artistes et espace d’exposition situé à Bordeaux, Bonus invite Alexia Chevrollier, artiste bordelaise à réaliser une exposition au sein de sa galerie.

Au travers d’installations dans lesquelles dialoguent sculptures, peintures et vidéos, Alexia Chevrollier développe une œuvre qui interroge le temps et la matière. Son travail s’oppose à la conception linéaire et progressive de la temporalité moderne, pour s’attarder sur l’organicité propre à chaque élément sollicité afin d’accompagner ses transformations potentielles. Son exposition personnelle Suns can’t burn à Bonus témoigne de ces enjeux. Alexia Chevrollier nous invite à entrer dans un ensemble d’œuvres qui compose un paysage où la fiction s’imbrique au réel. Plongeant le public dans un environnement se faisant et entrain de se faire, Suns can’t burn est une invitation à poser un autre regard sur le monde, un monde en mutation profonde et incessante. Dans une approche sensible et poétique de notre univers et de ses lois physiques, Alexia Chevrollier tente de muer la vision que nous portons sur l’origine des choses. En captant un monde en perpétuel mouvement, oscillant entre ordre et chaos, l’artiste ici nous rappelle de la fragilité de l’existence.

Exposition du 7 au 22 juillet.

Vernissage le 6 juillet à 18h30.

Ouverture du mercredi au samedi, de 15h00 à 19h00.

Graphisme : Antonin Faurel

 

Exposition

09.06.23 — 24.06.23 de 15:00 à 19:00

Bonus 36 Mail des Chantiers 44200 Nantes

Tout public organisé par Laurence Broyde encadré par le Collectif Bonus

Sauvage ! Une exposition de Laurence Broydé

« SAUVAGE !* adjectif (bas latin salvaticus, du latin classique silvaticus, de silva, forêt) Se dit d’une espèce animale non domestique Se dit d’un sujet non apprivoisé d’une espèce domestique. Se dit d’un animal difficile à apprivoiser Se dit d’une espèce végétale qui pousse librement dans la nature Se dit d’un (…)

« SAUVAGE !*

adjectif (bas latin salvaticus, du latin classique silvaticus, de silva, forêt)

Se dit d’une espèce animale non domestique

Se dit d’un sujet non apprivoisé d’une espèce domestique.

Se dit d’un animal difficile à apprivoiser

Se dit d’une espèce végétale qui pousse librement dans la nature

Se dit d’un lieu qui est resté vierge

Qui a lieu au contact de la nature

Qui s’organise en général spontanément en dehors des lois et règlements

Se dit d’une action violente, impitoyable, brutale

Groupes humains qui se sont développés à l’écart des sociétés évoluées et dont le mode de vie est resté primitif ; se dit aussi de ce qui leur est propre

Se dit de quelqu’un qui n’a pas le comportement social, l’attitude morale attendus dans une société civilisée

Qui fuit les contacts humains et mène une vie solitaire

Qui est violent, brutal, cruel »

*source définition du Dictionnaire Larousse

 

Exposition visible du mercredi au samedi, de 15h à 19h.

 

Rendez-vous le 8 juin à partir de 18h30 pour le vernissage de l’exposition.

Finissage le 24 juin à partir de 18h30.

 

Bonus, 36 Mail des Chantiers, Nantes

Accès Tram 1 : arrêt Chantiers Navals

 

 

Non classé

12.05.23 — 27.05.23 de 15:00 à 19:00

Atelier 8, l'Îlot des Îles 36 Mail des Chantiers (en face de la grue jaune) 44200 Nantes

Cette exposition présente des photographies et poèmes à caractère sexuel et peut heurter la sensibilité des - 16 ans organisé par Laura Bottereau & Marine Fiquet encadré par le Collectif Bonus

Exposition Be my ghost « mémoire branchée sur le désir » de Guy Fréchette. Une proposition de Laura Bottereau & Marine Fiquet

Cette exposition fait suite à une résidence de recherche menée aux Archives Gaies du Québec (AGQ), à l’automne 2021. Issue de ce temps de travail, Be my ghost associe commissariat d’archives et créations d’oeuvres. Initiant un dialogue posthume, l’exposition propose une immersion subjective, sentimentale et politique à travers les archives (…)

Cette exposition fait suite à une résidence de recherche menée aux Archives Gaies du Québec (AGQ), à l’automne 2021. Issue de ce temps de travail, Be my ghost associe commissariat d’archives et créations d’oeuvres. Initiant un dialogue posthume, l’exposition propose une immersion subjective, sentimentale et politique à travers les archives de Guy Fréchette, poète et photographe québécois, décédé des suites du sida à 43 ans.
Après sa disparition en 1996, ses archives personnelles sont léguées à Jean Logan, son premier compagnon. En 2020, ce dernier fait don des documents aux AGQ. L’oeuvre de Guy Fréchette, très peu diffusée, reste aujourd’hui méconnue.

Comme toute une généalogie d’auteur·e·s aux voix homosexuelles, queers et dissidentes invisibilisées, l’oeuvre de Guy Fréchette porte des récits qu’il est indispensable de faire circuler. Ces archives continuent de parler – elles témoignent – nous les invitons à ne plus être tues.

Guy Fréchette explore le rapport texte-image en alliant autofiction, prose poétique, manifeste engagé, élégie amoureuse et humeur noire. Ses textes et photographies naviguent entre paysages cinématographiques et dialogues érotiques. Tout aussi crue que sentimentale, son oeuvre est traversée par l’angoisse du sida, la perte et l’abandon. Son écriture incisive offre une plasticité dans le fond comme dans la forme. Guy Fréchette découpe littéralement ses lettres d’amours et manuscrits pour inclure leurs fragments à ces fictions intimes.

Be my ghost « mémoire branchée sur le désir » de Guy Fréchette amorce les liens métaphoriques, les connexions sensuelles, neuronales ou électroniques présentes dans l’oeuvre de l’auteur. L’exposition forme une invitation à chérir nos mémoires queer, à initier des dialogues inflorescents et se laisser hanter de sentiments.

 

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Vernissage le 11 mai à 18h30

 

Rencontre le 25 mai à 19h30 : « mémoire queer et regards sur les artistes québécois.e.s décédé.e.s du sida », par Alex Noël, auteur et professeur à l’UdeM, Montréal.

 

Bonus, 36 Mail des Chantiers, Nantes

Accès Tram 1 : arrêt Chantiers Navals

 

! Avertissement !
Cette exposition présente des photographies et poèmes à caractère sexuel et peut heurter la sensibilité des – 16 ans.

 

 

 

Médiation

08.04.22 — 18.06.23

Atelier 8, l'îlot des iles 36 Mail des Chantiers (en face de la grue jaune) 44200 Nantes

organisé par collectif TOUX encadré par le Collectif Bonus

Texte critique d’Adélie Le Guen sur l’exposition « Veuillez patienter… »

Veuillez patienter… La partie est toujours en cours. Quel sera l’avenir de notre planète ? Celui de notre pays ? Et, plus proche de nous encore, celui du quartier Bellevue à Nantes ? Dans ce contexte incertain, quatre femmes, Elise Drevet, Naïma Rass, Pauline Rouet et Bettina Saroyan, tissent avec (…)

Veuillez patienter… La partie est toujours en cours.

Quel sera l’avenir de notre planète ? Celui de notre pays ? Et, plus proche de nous encore, celui du quartier Bellevue à Nantes ? Dans ce contexte incertain, quatre femmes, Elise Drevet, Naïma Rass, Pauline Rouet et Bettina Saroyan, tissent avec humour et ironie leurs créations dans la vitrine de l’ancienne pharmacie de la place Mendès France. Une exposition intitulée Veuillez patienter… dont le vernissage a lieu ce vendredi 8 avril 2022 à 17 heures.

La place Mendès France est un de ces lieux où le public des terrasses est essentiellement masculin, où les femmes se font discrètes. Alors comment peuvent-elles en profiter ? Il était important que la question soit abordée pour cette première exposition dans la pharmacie désaffectée de la place. Réinvestie par le collectif Bonus, ce dernier a sélectionné de jeunes artistes pour s’emparer du lieu et le revivifier. Il faut préciser que le contexte est particulier : les bâtiments de la place seront bientôt détruits pour laisser place à de nouvelles architectures flambant neuves au loyer mirobolant. En d’autres termes, la gentrification. Aux côtés des vétustes bazar, banque et taxiphone, ce sont donc quatre anciennes cellules commerciales qui sont temporairement réinvesties en atelier d’artistes, chacune proposant sa propre programmation culturelle.

Dans ce temps suspendu aux promesses comme aux risques, tout le monde attend. Les résidents, les électeurs, et même les immeubles font preuve de patience ! C’est le jeu du hasard et des probabilités. À moins qu’elles ne soient biaisées par les médias comme l’annonce ce dessin de Gébé qui entonne l’exposition. Réalisé à l’occasion des élections présidentielles de 1974, son humour absurde nous rappelle à quel point nous échappe la privatisation des médias et la mainmise qui se resserre sur eux. Un sentiment d’impuissance nous saisit, et sous les injonctions “Faîtes vos jeux !” et “Rien ne va plus” scandées à la vitrine, nous réduit à l’expectative des joueurs de roulette.

Écran poreux entre l’atelier des artistes et l’espace public du quartier, la vitrine de la pharmacie désuète présente des œuvres qui dialoguent avec l’avenir incertain de Bellevue. En chacune d’elles se joue un moment de bascule comme autant de parties de jeu en cours. Ainsi dés, roulettes, pions, gants de croupier et autres symboles du hasard s’y succèdent de manière récurrente. Si la pratique du textile commune aux quatre jeunes femmes constitue le point de départ de l’exposition, leurs techniques se distinguent. Habituée au militantisme, Naïma Rass puise dans ses formats (banderoles, slogans et patchworks) pour constituer un vocabulaire basé exclusivement sur la récupération de tissus usagés. En pleine effervescence de la fast fashion et du e-commerce, elle érige la figure du chiffonnier contre le gaspillage et le consumérisme à outrance.

À rebours du gain de temps et du rendement, Bettina Saroyan privilégie la pratique manuelle du tissage plutôt que sa production mécanique. Ayant grandi dans un commerce de prêt-à-porter, l’artiste ramène l’art tapisserie dans l’art contemporain en questionnant les pertes de savoir-faire, d’innocence et d’identité au profit du progrès technologique. Mêlant une imagerie médiévale digérée et recrachée par internet et son langage leet, elle ouvre un dialogue entre nos anciennes traditions et notre monde virtuel.

À la différence des tapisseries réalisées en haute lisse chez Bettina Saroyan, celles de Pauline Rouet sont réalisées en basse lisse, c’est-à-dire sur un métier à tisser non plus vertical mais horizontal. Friandes de symboles, ces dernières multiplient les allers-retours, les jeux de mots et d’analogies dans une série de détournements à foison. Quant à Élise Drevet, elle envisage la broderie comme un piratage informatique où l’on vient coudre sur une trame déjà existante de nouvelles informations, des données étrangères. Elle réalise également une installation lumineuse autour d’objets chinés, semblables aux pions d’un jeu à inventer, éclairant la pharmacie à la manière d’un riche casino.

La figure du tisseur est un personnage phare de Veuillez patienter… Dès l’Antiquité, des philosophes comme Platon en faisaient la métaphore d’un architecte idéal de la société. Pour être résistant, un tissu social bien tramé doit correspondre à une maille assez souple où chaque fil, c’est-à-dire chaque citoyen, a son importance. Mais qui ferait un bon tisserand ? Ici aucun cartel ne vient désigner l’autrice des œuvres. Mises sur un pied d’égalité, celles-ci font la force d’une proposition collective plus que la mise en valeur de telle ou telle artiste.

Un texte d’Adélie Le Guen

Exposition

28.04.23 — 30.04.23 de 15:00 à 19:00

Bonus 36 Mail des Chantiers 44200 Nantes

Tout public organisé par Camille Orlandini encadré par le Collectif Bonus

Mozzare

Mozzare de Camille Orlandini Projet In Situ lancé et soutenu par Bonus, en partenariat avec la Laiterie Nantaise. Vernissage le  jeudi 27 avril à 18h30. « Artiste plasticienne et designer culinaire, j’envisage ma pratique comme un espace d’échange, créateur de liens, avec pour axe central le vivant. L’aliment, la matière, la (…)

Mozzare

de Camille Orlandini

Projet In Situ lancé et soutenu par Bonus, en partenariat avec la Laiterie Nantaise.

Vernissage le  jeudi 27 avril à 18h30.

« Artiste plasticienne et designer culinaire, j’envisage ma pratique comme un espace d’échange, créateur de liens, avec pour axe central le vivant. L’aliment, la matière, la forme et le territoire se répondent, dialoguent et se confrontent. Mes recherches s’inscrivent dans une réalité qui est celle de l’acte vital et fondamental de se nourrir et une temporalité du manger ensemble, qui est un acte à la fois biologique, mais également politique et sacré. À travers le dessin, je questionne la gestuelle, le toucher, le goût. Ce dernier m’intéresse car il touche à l’intime, à la subjectivité de chacun. Ma pratique est immersive, elle s’inscrit nécessairement dans un ancrage territorial, dans un rapport au paysage, à l’histoire et à la culture du lieu, dans un rapport à l’autre. Elle questionne le processus de transformation depuis la terre jusqu’à la scénographie d’un repas, en passant par le dessin d’objets, éminemment vecteurs de lien. J’envisage mes projets comme des temps de recherche et de production, à la fois photographiques, culinaires, expérimentaux, sensoriels, découlant de rencontres, d’explorations et d’échanges au sein desquels j’interroge le rapport entre formes comestibles et non comestibles.

« La mozzarella ça se fabrique et ça se mange avec les mains. À la Laiterie Nantaise on fait de la mozzarella de vache à partir de lait de foin. Mozzare, c’est couper en italien, couper la pâte filée en la pinçant entre le pouce et l’index. Cette action, c’est déjà une gestuelle du partage et c’est le point de départ de mes recherches autour du lait. Que raconte le lait de nous, quel est notre rapport à cet aliment ? » Entre discussions et recherches plastiques autour des formes souples, étirées, molles, liquides, caillées, formées… cette restitution publique donne à voir, à boire, à manger et à penser.

Manger c’est in corpore, faire sien, mettre en soi. Manger c’est aussi s’intégrer dans un espace social, c’est s’ « in corpore ». Alors comment l’art et le design viennent réinterroger les manières que l’on a de se nourrir, les manières dont on mange et dont on pourrait manger ? Investir et s’approprier les lieux par ce que l’on mange, en traduire des formes d’essences, des interprétations visuelles sensibles et en faire des expériences collectives, tant dans la réalisation que dans le partage du moment de dégustation. L’enjeu étant de raconter des histoires comestibles propres aux espaces dans lesquels elles s’inscrivent et de développer des temps d’échanges, avec et pour ceux qui font vivre ces lieux. »

Camille Orlandini

Exposition

06.04.23 — 23.04.23 15h00 - 19h00, du jeudi au dimanche.

Atelier 8, l'Îlot des Îles 36 Mail des Chantiers 44200 Nantes

Tout public encadré par le Collectif Bonus

Quatre, une exposition des artistes lauréat.e.s du prix des arts visuels de la ville de Nantes 2022

Cette exposition regroupe des travaux existants de chacun.e.s des artistes qui se rencontrent pour la première fois avant l’exposition prévue à L’Atelier* en juin 2024. Avec les œuvres de Claire Amiot, Élise Hallab, Benoît Travers et Clément Vinette. Vernissage le 4 avril à 18h30. Finissage le 23 avril à 16h00.

Cette exposition regroupe des travaux existants de chacun.e.s des artistes qui se rencontrent pour la première fois avant l’exposition prévue à L’Atelier* en juin 2024.

Avec les œuvres de Claire Amiot, Élise Hallab, Benoît Travers et Clément Vinette.

Vernissage le 4 avril à 18h30.

Finissage le 23 avril à 16h00.