Présentée dans le cadre de Video Project 2019, biennale d’art vidéo initiée par l’association 24+1, la Galerie 5 et l’Artothèque d’Angers.
Pour cette édition 2019 de Video Project, quatre jeunes plasticiens ont décidé de mixer leurs pratiques dans l’exercice d’un cadavre exquis en binôme réalisateur/scénographe. L’issue de cet exercice sera la production de quatre oeuvres video portées par une scénographie distincte à chaque fois et présentées successivement sur 4 soirées réparties le temps du festival.
Leurs pratiques artistiques respectives se rejoignent sur une approche de l’environnement numérique par ses marges, ses côtés obscurs ou ses absurdités. Qu’il s’agisse de films tournés dans des zones urbaines abandonnées à l’allure post-apocalyptique (Elliot Eugénie), de dispositifs où câbles et haut-parleurs présentant leur matérialité autant que le son qu’ils transportent (Gwenael Bodet), de détournement de produits liés à la culture numérique ou de leur reproduction via impression 3D (Ronan Lecrosnier) et d’installations donnant à voir les gestes des humains face à leurs interfaces digitales (Lea Viretto). En somme le titre de ce projet alliant une célèbre marque de vidéoprojecteur à une injure pourrait résumer leur vision du numérique, entre fascination et irrévérence.
Epson of a Bitch est une production du collectif Bonus et de l’association 24+1