Médiation

18.11.21

Atelier 8, l'Îlot des Îles Nantes

organisé par Le Collectif Bonus

Texte critique de Cynthia Gonzalez Bréart sur l’exposition « Les Arbres Clepsydres» d’Igor Porte

Arbres clepsydres Un arbre a besoin de temps pour se développer, énormément de temps. Car l’arbre appartient à un règne qui est ancré dans une autre frise chronologique que nous, les êtres humains. Un arbre se déploie tout en lenteur, il prend racine et se développe à travers des siècles, (…)

Arbres clepsydres

Un arbre a besoin de temps pour se développer, énormément de temps. Car l’arbre appartient à un règne qui est ancré dans une autre frise chronologique que nous, les êtres humains. Un arbre se déploie tout en lenteur, il prend racine et se développe à travers des siècles, voire des millénaires s’il en a l’opportunité. L’arbre le plus ancien identifié a près de 9500 ans. Il en aura vu des choses, cet arbre-témoin.

Les arbres clepsydres d’Igor Porte ne sont pas, certes, des arbres comme nous pourrions en trouver dans une forêt ou un champ, en bord de mer ou dans une friche. Mais ces arbres nous font sentir, et entendre, ce temps dont nous avons besoin tous, finalement, pour arriver à grandir et nous épanouir. L’eau qui goutte du haut des branches, noire comme de l’encre une fois échappée des coupelles, dessine une calligraphie de sons dans l’espace ; ces sons brefs, aqueux et saccadés invitent le spectateur à entrer dans le paysage sonore pour y faire un tour.

En se promenant selon un itinéraire aléatoire parmi les arbres de cette forêt construite, le spectateur est invité à s’immerger dans un environnement qui se transforme et évolue sans arrêt. L’interaction entre l’eau et les objets en métal et bois recevant l’eau et posés sur les archipels- plateformes (certains objets sont plus marqués par le temps et l’histoire que d’autres), se crée grâce à la pesanteur de l’eau. Le niveau du réservoir change au fur et à mesure que l’eau s’en échappe et prend une autre forme, ailleurs. La polyrythmie offerte par les gouttes d’eau qui frappent ces instruments de fortune crée une ambiance de calme et d’apesanteur ; le temps est ralenti, étendu, dilaté. De cette manière, le temps s’ouvre à nous et devient comme de la matière.

Les arbres clepsydres n’ont pas de racines car ils s’inscrivent dans l’éphémère. Ils nous rappellent que le temps est une des notions dont nous avons grand besoin dans la vie et qui a pourtant tendance à filer et nous échapper. Cependant, se donner le temps pour ouvrir un autre type d’espace mental, c’est aussi résister à la domination, comme le souligne Cynthia Fleury, lorsqu’elle décrit la création comme un acte temporel, profondément libérateur « Choisir l’œuvre c’est toujours choisir l’Ouvert… L’œuvre crée l’air, l’ouverture, la fenêtre1… » Un peu de légèreté pour débroussailler le chemin, pour faire de la place et laisser venir autre chose.

Avec une volonté d’étirer le temps pour créer de la place à la réflexion, Igor Porte invite le spectateur à se plonger dans une poétique pluviale, une zone liminale – qui n’est pas sans rappeler le film monumental de Tarkovsky, Stalker (1979) – quelque part entre la sculpture et l’installation sonore. L’écosystème que nous propose l’artiste potentialise la présence du spectateur en démultipliant les combinations sonores selon les déplacements de tout·e un·e chacun·e. La topographie variable et les perspectives qui s’ouvrent pendant cette promenade sont tout aussi variées. Si ces arbres ont besoin de l’écoute et de la présence pour porter leurs fruits, c’est aussi parce que nous avons besoin d’entendre et d’accompagner pour rester présents dans la vie de tous les jours.

Cynthia Gonzalez-Bréart

Rencontre/conférence

21.03.23 18:00

Bonus, Saint-Félix 39 rue Félix Thomas 44000 Nantes

organisé par Le Collectif Bonus encadré par le Collectif Bonus

C’est ma tournée – Avec Antoine Denoual et Frédrik Odenius

Antoine Denoual et Frédrik Odenius, actuellement en ateliers temporaires à Bonus,  présenteront leurs pratiques artistiques respectives lors d’un temps convivial sur le site de Félix Thomas, mardi 21 mars, à 18h. Vous y êtes les bienvenu.e.s Accès Tram 2 arrêt Saint-Félix.  

Antoine Denoual et Frédrik Odenius, actuellement en ateliers temporaires à Bonus,  présenteront leurs pratiques artistiques respectives lors d’un temps convivial sur le site de Félix Thomas, mardi 21 mars, à 18h.

Vous y êtes les bienvenu.e.s

Accès Tram 2 arrêt Saint-Félix.

 

Exposition

10.03.23 — 25.03.23 de 15:00 à 19:00

Atelier 8, l'Îlot des Îles 36 Mail des Chantiers (en face de la grue jaune) 44200 Nantes

Tout public organisé par Elise Legal encadré par le Collectif Bonus

« Pluie acide », une exposition d’Elise Legal et Léa Guintrand

Élise Legal invite Léa Guintrand à l’Atelier 8. Elles envisagent cette exposition comme un temps de rencontre entre leurs pratiques respectives à travers des tableaux d’images composés de dessins et de photographies.   Graphisme : @jean.laniau –   L’exposition sera ouverte du mercredi au samedi, de 15h à 19h. Le vernissage (…)

Élise Legal invite Léa Guintrand à l’Atelier 8. Elles envisagent cette exposition comme un temps de rencontre entre leurs pratiques respectives à travers des tableaux d’images composés de dessins et de photographies.

 

Graphisme : @jean.laniau

 

L’exposition sera ouverte du mercredi au samedi, de 15h à 19h.

Le vernissage aura lieu le jeudi 9 mars, à 18h30.

Rencontre/conférence

22.02.23 18:00

39 rue félix thomas 44000 nantes

Tout public organisé par Le Collectif Bonus encadré par le Collectif Bonus

Discussion de fin de résidence avec Dito Yuwono et Mira Asriningtyas

After two months of residency at Collectif BONUS, Dito Yuwono will present some of his findings of his research, especially on visiting ZAD, and his impression about doing an art residency in Nantes in general. For this casual presentation-farewell, Dito Yuwono together with curator Mira Asriningtyas, will present their curatorial (…)

After two months of residency at Collectif BONUS, Dito Yuwono will present some of his findings of his research, especially on visiting ZAD, and his impression about doing an art residency in Nantes in general.

For this casual presentation-farewell, Dito Yuwono together with curator Mira Asriningtyas, will present their curatorial collective practice as LIR.

LIR is an art institution turned curator collective that was initially established in 2011 as an art space in Yogyakarta – Indonesia with an aim to build a supportive and positive environment for artists. Over the years, the institutional format is perpetually renewed and recently LIR Space turned nomadic into LIR curator collective; characterized by the multi-disciplinary collaboration and often-performative exhibition in order to foster continuous transgenerational transmission of knowledge, memory, and history.

This presentation will only open for Collectif BONUS Artists.

 

For further information on their project, please visit:

http://www.lirspace.net/

https://www.instagram.com/900mdpl/

http://miraasriningtyas.com/

 

*Photographs by Kurniadi Widodo

Exposition

09.02.23 — 25.02.23

Atelier 8, l'Îlot des Îles 36 Mail des Chantiers (en face de la grue jaune) 44200 Nantes

organisé par Matthieu Husser encadré par le Collectif Bonus

Exposition « Marquer son territoire », de Matthieu Husser

En ce mois de février 2023, nous vous convions à venir découvrir l’exposition « Marquer son territoire », de Matthieu Husser à l’Atelier 8. Vernissage le 9 février à 18h30. « (…)  le vrai habiter a lieu là où sont les poètes » Heidegger ( Bâtir, habiter, penser (1951)) « Signes, pictogrammes, lettres et (…)

En ce mois de février 2023, nous vous convions à venir découvrir l’exposition « Marquer son territoire », de Matthieu Husser à l’Atelier 8. Vernissage le 9 février à 18h30.

« (…)  le vrai habiter a lieu là où sont les poètes » Heidegger ( Bâtir, habiter, penser (1951))

« Signes, pictogrammes, lettres et symboles prolifèrent dans les œuvres de Matthieu Husser. Ses différents voyages l’amènent à explorer et témoigner des mutations de nos villes occidentales, par les voies de la peinture au départ, puis, celles de la sculpture et œuvres in situ ensuite.

Le point de départ est toujours le même : un déplacement. Tel un archéologue, il déambule dans ces villes modernes, il y capture les vestiges d’une histoire et tente de faire dialoguer les époques.  Après des heures de recherches sur l’histoire de la ville et de ses mutations, il parvient à trouver l’élément, le symbole de cette transformation. Cette mutation urbaine est le fil rouge de la démarche de Matthieu Husser. Ce paradigme est construit autour d’un motif cartographique que l’on retrouve dans l’ensemble de ses œuvres. Ainsi il brouille les références temporelles en jouant avec logos et symboles d’anciennes usines, de bâtiments, édifiés en trois dimensions et mêlés tels des trompe-l’œil à la ville. Ce marquage fonctionne comme un repère sur une carte et révèle les contours de la transformation urbaine et ses enjeux sur la ville et sur une région entière.

Les œuvres de Matthieu Husser agissent comme des indices mémoriels, des artéfacts de la mutation des villes, un témoignage d’un état transitoire en perpétuel devenir. Ses œuvres – fragments urbains – d’une archéologie contemporaine questionnent tour à tour les pratiques urbanistiques et dénoncent les bouleversements accélérés de l’espace de la vie quotidienne. Ce qui se joue ici, est un acte de résistance symbolique de la mue de la ville contemporaine. Ce paradigme de la mutation urbaine fait écho à l’approche heideggerienne de la ville. Une vision dans laquelle la ville ne doit pas être pensée comme un « outillage » fonctionnaliste de Le Corbusier, mais penser le temps comme vecteur de médiation et ainsi laisser la place à l’acte poétique.

Le paradigme de la mutation urbaine élaboré par Matthieu Husser est une véritable ontologie de l’habiter, construite à la fois sur une contemplation nécessaire et une hétérochronie poétique qui offre la possibilité de repenser les lieux et l’espace ainsi que la relation de l’Homme à ce même espace. »

Madeleine Filippi

 

Une exposition du 9 au 25 février, ouverture du mercredi au samedi de 15h à 19h.

 

Exposition

20.01.23 — 27.01.23 12:00 à 17:00

L'ancienne Pharmacie Place Mendès-France 44100 Saint-Herblain

Tout public organisé par Le collectif Toux encadré par Le collectif Toux

Exposition « Janvier ou rien »

Le collectif Toux vous invite au vernissage de l’exposition collective « Janvier ou rien » dans leur atelier, l’ancienne pharmacie place Mendès-France à Bellevue. Ce sera leur dernière exposition car toustes quitteront leur atelier par la suite. L’exposition courra du 20 au 27 janvier, et les Toux seront présent.e.s sur place pour (…)
Le collectif Toux vous invite au vernissage de l’exposition collective « Janvier ou rien » dans leur atelier, l’ancienne pharmacie place Mendès-France à Bellevue. Ce sera leur dernière exposition car toustes quitteront leur atelier par la suite.
L’exposition courra du 20 au 27 janvier, et les Toux seront présent.e.s sur place pour vous accueillir, de 12h à 17h.
Avec Elise Drevet, Gauthier Andrieux-Cheradame, Pauline Rouet, Bettina Saroyan, Axel Plantier, Lina Goudjil, Joséphine Javier, Ronan Lecrosnier, Adèle Candau, Zoé Journet, Victor Petit, Florian Piro.
Le vernissage se tiendra le 19 janvier à 18h,  vous y  êtes les bienvenu.e.s !
Accès :  tram 1 direction François Mitterrand, arrêt place Mendès-France.

Rencontre/conférence

05.01.23 18h30

Bonus 39 rue Félix Thomas 44000 Nantes

Tout public organisé par Le Collectif Bonus encadré par le Collectif Bonus

Rencontre publique avec les artistes Dito Yuwono et Emilie Allard

En cette rentrée 2023, nous vous donnons rendez-vous à Bonus, Félix Thomas, pour une présentation / rencontre publique avec les artistes Dito Yuwono et Emilie Allard. Dito Yuwono, artiste indonésien, débute une résidence au sein des ateliers de Bonus. Emilie Allard, artiste canadienne, est quant à elle actuellement en résidence (…)
En cette rentrée 2023, nous vous donnons rendez-vous à Bonus, Félix Thomas, pour une présentation / rencontre publique avec les artistes Dito Yuwono et Emilie Allard.
Dito Yuwono, artiste indonésien, débute une résidence au sein des ateliers de Bonus.
Emilie Allard, artiste canadienne, est quant à elle actuellement en résidence au Lieu Unique.
La présentation de Dito Yuwono se déroulera en anglais et celle d’Emilie Allard en français.
Rendez-vous jeudi 5 janvier à 18h30 au 39 rue Félix Thomas, Nantes.
(FR) Dito Yuwono, actuellement en résidence au sein du collectif Bonus, présentera sa pratique artistique et nous parlera de la scène artistique indonésienne. Cette présentation publique marquera le commencement de deux mois de résidence à Nantes, soutenu par Campus France et l’institut français en Indonésie.
Dito Yuwono travaille comme artiste et curator à Yogyakarta en Indonésie. Ses œuvres abordent souvent des problèmes sociaux en utilisant la vidéo, la photographie et l’installation audiovisuelle. Il a co-fondé LIR Space en 2011, et a été nommé en 2020, directeur du programme de Ruang MES56 – un collectif de photographie contemporaine en Indonésie.
(EN) Dito Yuwono, who is participating as artist in residence at BONUS Collectif will present his works and a brief context of the Indonesian art scene. This public presentation will mark the beginning of his 2-months residency in Nantes, supported by Campus France and Institut Français Indonesia.
Dito Yuwono works as a visual artist/curator in Yogyakarta – Indonesia. His works often address social issues using video, photography, and audio-visual installation. He co-founded LIR Space in 2011 and in 2020, he was appointed program director for Ruang MES56 – a contemporary photography collective in Indonesia.
Since 2015, Dito did numerous residencies as part of his artistic practice at institutions such as The Northern Territory Center for Contemporary Art (Australia); Ruangrupa & Jatiwangi Art Factory – Indonesia; GOLEB & Het Wilde Weten – The Netherlands; TIFA Working Studios – India, among others. His work has been exhibited in Herbert F. Johnson Museum of Art – United States, Jimei X Arles International Photo Festival 2017, ISCP New York – United States, Jakarta International Photo Festival ’22, among others.
(FR) « Attentive à l’inconnu, Émilie Allard crée des ensembles à partir d’une variété d’informations issues de son environnement. Par parenté formelle ou liés par la pensée, elle les assemble en fratrie visuelle. Il en émerge une douceur crue faisant le pont entre destruction et construction. Le travail d’Allard est électrisé par l’absence de certitude à laquelle l’humanité est confrontée.
Allard regarde à travers le prisme du lien, de la limite et de l’expérience subtile et continue des mutations de la perception. Ce faisant, elle puise de l’inspiration dans les discours psychanalytique et philosophique et des voix féminines telles que celles d’Annie Ernaux, de Louise Glück ou d’Anne Carson. Ce qui se retrouve dans l’espace oscille entre possibilités limitées de la matière et charge signifiante des objets. Vertige, sculpture, mots, photographie et dessin sont ses outils de travail.
Artiste et poète, Émilie Allard détient un baccalauréat en design graphique de l’Université du Québec à Montréal (2015) et est candidate à la maîtrise en sculpture de l’Université Concordia (2023). En plus de sa pratique individuelle, elle a collaboré avec des chorégraphes pour créer des projections vidéo et a fait partie d’un collectif multidisciplinaire. Son travail individuel et collectif a été présenté à plusieurs reprises, notamment au Festival international de littérature, à Tangente, à Arsenal art contemporain, à Espace Projet et à la Maison de la culture du Plateau. »
Image : Dito Yuwono

Exposition

05.01.23 — 22.01.23 de 15:00 à 19:00

Atelier 8, l'Îlot des Îles 36 Mail des Chantiers (en face de la grue jaune) 44200 Nantes

Tout public organisé par Cendrine Robelin encadré par le Collectif Bonus

Redevenir forêt – Une exposition de Cendrine Robelin

Redevenir forêt est une ouverture, une ouverture à soi et aux autres, à un monde pluriel, en perpétuelle métamorphose. La source de cette exposition se trouve dans la forêt de Brocéliande. Cendrine Robelin y a acquis une zone naturelle humide, la dite Cabane 55, afin d’y favoriser la biodiversité. S’y (…)

Redevenir forêt est une ouverture, une ouverture à soi et aux autres, à un monde pluriel, en perpétuelle métamorphose. La source de cette exposition se trouve dans la forêt de Brocéliande. Cendrine Robelin y a acquis une zone naturelle humide, la dite Cabane 55, afin d’y favoriser la biodiversité. S’y trouvent un chalet, des sources jaillissantes, un étang et des grands arbres. Un sentiment de paix règne en ce lieu, espace sacré. De la multitude des mondes en présence naît la beauté. Seulement, des êtres vivants décriés nuisibles, des espèces exotiques envahissantes, s’immiscent dans cette histoire. Redevenir Forêt est un processus. Il y s’agit de tisser des nouveaux liens aux vivants, d’accueillir l’étrangeté de la rencontre et de faire œuvre d’hospitalité.

 

Vernissage le 7 janvier à 18h30.

Exposition

09.12.22 — 11.12.22

L'Atelier 8 36 Mail des Chantiers 44200 Nantes

Tout publics organisé par le Collectif Bonus

SAPIN SAPINE – Expo vente de Noël

Les artistes de Bonus vous invitent à leur événement « SAPIN SAPINE » qui se déroulera du 9 au 11 décembre à l’Atelier 8.   SAPIN SAPINE est une lumineuse expo/vente de noël, un grand banquet d’œuvres d’art aux goûts et aux tarifs chocolat, miel, caramel au beurre salé et sucre glacé. (…)

Les artistes de Bonus vous invitent à leur événement « SAPIN SAPINE » qui se déroulera du 9 au 11 décembre à l’Atelier 8.

 

SAPIN SAPINE est une lumineuse expo/vente de noël, un grand banquet d’œuvres d’art aux goûts et aux tarifs chocolat, miel, caramel au beurre salé et sucre glacé. Il y en aura pour tous les porte-monnaies !

 

Vous êtes chaleureusement convié.e.s au sein de l’Atelier 8, transformé, illuminé pour l’occasion !

 

Nous vous y attendrons avec des notes de musiques (pas de clochettes promis), du bon vin chaud et toujours toujours, de la bonne humeur !

 

Rendez-vous le vendredi 9 décembre pour l’ouverture des portes, à partir de 18H30.Puis les 10 et 11 décembre de 11h à 20h.

 

L’Atelier 8 se situe au 36 Mail des Chantiers, Nantes.

Rencontre/conférence

30.11.22 18:30

Ateliers de Bonus 39 rue Félix Thomas 44000 Nantes

Tout public organisé par Le Collectif Bonus encadré par le Collectif Bonus

Camille Orlandini, lauréate du projet In Situ de Bonus – Présentation publique

Début 2022, Bonus lançait un appel à candidatures auprès de ses usagers pour la réalisation d’un projet in situ, en lien avec l’un de ses sites, son contexte. C’est Camille Orlandini qui est lauréate de cet appel. Elle réalisera sa proposition début d’année 2023 avec la Laiterie Nantaise et vient (…)
Début 2022, Bonus lançait un appel à candidatures auprès de ses usagers pour la réalisation d’un projet in situ, en lien avec l’un de ses sites, son contexte. C’est Camille Orlandini qui est lauréate de cet appel. Elle réalisera sa proposition début d’année 2023 avec la Laiterie Nantaise et vient nous présenter son projet à venir dans les locaux de Félix Thomas.
« J’écris des histoires comestibles à partir des territoires que je rencontre. Ici, on fait de la mozzarella de vache à partir de lait de foin à la Laiterie Nantaise. C’est en partant de là que je souhaite imaginer une expérience autour du faire et du manger ensemble, un projet qui parle de lait, de foin et de fromages. De la transformation de la matière, de sa plasticité, de ses changements d’états, des histoires qu’elle raconte. Amener ces matières vivantes dans l’espace d’exposition et proposer une expérience à partager avec pour but de se faire rencontrer différents publics, petits, grands, initié.e.s à l’art, au design, à la gastronomie, ou pas. »
Camille Orlandini
Rendez-vous à 18h30 sur le site de Félix Thomas, mercredi 30 novembre.
A suivre, Fabrice Gallis, présentera son futur projet de résidence de création à la galerie Paradise : il travaille actuellement sur un réseau d’échanges de workshops entre artistes dans des lieux autogérés, en partenariat avec les écoles et sur un modèle d’économie solidaire, l’école hirsut.

Exposition

10.11.22 — 27.11.22 Du mercredi au dimanche, de 15:00 à 19:00

Atelier 8, l'Îlot des Îles 36 Mail des Chantiers 44200 Nantes

Tout public encadré par le Collectif Bonus

Chubby Club, une exposition de Clélia Berthier

Une exposition de Clélia Berthier avec Pierre Boggio, Marine Brosseau, Clovis Deschamps-Prince, Alban Turquois ,Michaela Sanson Braun, Darta Sidere, Loona Sire et planète copains. Un texte de Adélie Le Guen. Nous vous attendons pour le vernissage de l’exposition  mercredi 9 novembre à 18h30
Une exposition de Clélia Berthier avec Pierre Boggio, Marine Brosseau, Clovis Deschamps-Prince, Alban Turquois ,Michaela Sanson Braun, Darta Sidere, Loona Sire et planète copains.
Un texte de Adélie Le Guen.
Nous vous attendons pour le vernissage de l’exposition  mercredi 9 novembre à 18h30

Rencontre/conférence

26.10.22 à partir de 18h00

Bonus, Saint-Félix 39 rue Félix Thomas 44000 Nantes

Tout public organisé par Cendrine Robelin encadré par le Collectif Bonus

« Des maisons pour des chauves-souris », présentation du projet hors cadre de Cendrine Robelin

Cendrine Robelin est lauréate de l’appel à candidatures du projet Hors-Cadre proposé par Bonus. Des maisons pour des chauves-souris est un projet transversal entre l’art et l’écologie qui est développé en forêt de Brocéliande avec différentes personne dont le chiroptérologue Eric Petit. Cendrine et Eric viendront nous présenter ce projet (…)
Cendrine Robelin est lauréate de l’appel à candidatures du projet Hors-Cadre proposé par Bonus.
Des maisons pour des chauves-souris est un projet transversal entre l’art et l’écologie qui est développé en forêt de Brocéliande avec différentes personne dont le chiroptérologue Eric Petit.
Cendrine et Eric viendront nous présenter ce projet sur le site de Félix Thomas, mercredi 26 octobre, à partir de 18h.
Cette présentation sera suivie d’un temps convivial.

Exposition

15.10.22 de 11:00 à 18:00 + soirée

Site de l'Îlot des Îles, de Félix Thomas, de Bellevue Nantes

Tout public organisé par Le Collectif Bonus encadré par le Collectif Bonus

Les Cales Portes Ouvertes de Bonus

Nous vous invitons chaleureusement aux portes ouvertes des trois sites d’ateliers et de bureaux de Bonus. 47 artistes et 5 associations font l’identité et le quotidien du collectif Bonus. Le samedi 15 octobre, les portes des ateliers et bureaux de Bonus seront ouvertes à toutes et tous de 11h à (…)

Nous vous invitons chaleureusement aux portes ouvertes des trois sites d’ateliers et de bureaux de Bonus.

47 artistes et 5 associations font l’identité et le quotidien du collectif Bonus. Le samedi 15 octobre, les portes des ateliers et bureaux de Bonus seront ouvertes à toutes et tous de 11h à 18h. L’occasion de découvrir tous les recoins des espaces de travail de Félix Thomas, de l’Îlot des Îles, des Ateliers du Grand Bellevue, mais aussi de venir rencontrer les artistes, professionnel.le.s présent.e.s sur place.

La journée se poursuivra de façon festive à partir de 18h sur le site de Félix Thomas : projections, performances, musique et surtout, une vente aux enchères de sublimes oeuvres cales portes réalisées par les artistes de Bonus ! À en rendre jaloux Sotheby’s !

Si vous tenez à rencontrer une personne ou une association en particulier, n’hésitez pas à la contacter ou à contacter Bonus à l’adresse suivante : contact@collectifbonus.fr, pour vérifier ses disponibilités. Toutes et tous ne seront pas forcément présent.e.s tout au long de cette journée.

Rendez-vous le samedi 15 octobre, de 11h à 18h sur nos trois sites, puis à partir de 18h pour la soirée de clôture dans nos locaux de Félix Thomas.

Félix Thomas, 39 rue Félix Thomas, 44000 Nantes. Accès tram 2 arrêt Saint-Félix.

L’Îlot des Îles, 36-42 Mail des Chantiers, 44200 Nantes. Accès Tram 1 arrêt Chantiers navals, et bus 5 accès Quai des Antilles.

Les Ateliers du Grand Bellevue, l’ancienne Pharmacie, la Caisse d’Epargne, l’ancien Bazar et l’ancien Taxi-phone, Place Pierre Mendès-France, Nantes, Saint-Herblain. Accès Tram 1 arrêt Mendès-France Bellevue.

La journée du 14 octobre est dédiée aux professionnel.le.s des arts visuels.

Graphisme : Clémence Rivalier.

Exposition

04.10.22 — 23.10.22

L'ancienne Pharmacie Place Mendès-France 44100 Saint-Herblain

Tout public organisé par Collectif TOUx encadré par le Collectif Bonus

Rencontre

Rencontre est une exposition qui se tiendra du 4 au 23 octobre dans l’ancienne pharmacie place Mendès-France (Bellevue). Sur invitation du collectif TOUx, y sera présenté les ouvrages de deux artistes : Jules Ancion et Lucie Guérin. Jules Ancion y exposera les peintures rondes qu’il a réalisées pendant un tour de France. Lucie Guérin (…)

Rencontre est une exposition qui se tiendra du 4 au 23 octobre dans l’ancienne pharmacie place Mendès-France (Bellevue). Sur invitation du collectif TOUx, y sera présenté les ouvrages de deux artistes : Jules Ancion et Lucie Guérin. Jules Ancion y exposera les peintures rondes qu’il a réalisées pendant un tour de France. Lucie Guérin exposera une série de linogravures sensibles. Leurs créations ludiques et colorées engagent un dialogue avec le visiteur, en sollicitant son imagination et son appropriation sensible.

Cette exposition est adaptée à tous les publics, et accessible aussi bien aux adultes qu’aux enfants.

Le vernissage de cette exposition aura lieu le vendredi 7 octobre. Il prendra la forme d’une « crêpe party » en référence au travail de Jules et de Lucie.

Exposition

07.10.22 — 30.10.22 de 14:00 à 18:00, du jeudi au dimanche (et sur RDV)

Atelier 8, l'Îlot des Îles 36 Mail des Chantiers (en face de la grue jaune) 44200 Nantes

+ du 18 ans encadré par le Collectif Bonus

Noui, une exposition d’Elsa Ferry

Noui est un dialogue érotique, compulsif, créatif inspirant une interprétation sonore et une transposition gestuelle -une réflexion sur le rythme et l’expression corporelle. La création sonore s’entend comme une joute verbale survoltée, inextricable, à la fois réjouissante et tourmentée. Elle  convoque des registres de langage cru, soutenu ou théâtralisé. Les (…)

Noui est un dialogue érotique, compulsif, créatif inspirant une interprétation sonore et une transposition gestuelle -une réflexion sur le rythme et l’expression corporelle. La création sonore s’entend comme une joute verbale survoltée, inextricable, à la fois réjouissante et tourmentée. Elle  convoque des registres de langage cru, soutenu ou théâtralisé. Les protagonistes évoluent sur le fil du rasoir, dans la friction de leurs stratégies d’existence.

La vidéo-danse propose une expérimentation commune où le/la chorégraphe est un être composite : le dialogue, l’interprétation sonore, la plasticienne et les deux danseurs. Le duo restitue les gestes, souffles et sons inspirés par le dialogue de la création sonore en y intégrant
l’expérience chorégraphique improvisée.

Le titre de l’exposition traduit la tension du dialogue, Noui, un non-oui, une neutralisation du choix, une coexistence des pulsions et de la réflexion.  La création sonore et la vidéo ne sont soutenues par aucun effet de transition (musique,
ponctuation sonore) au-delà des fondus et des intermèdes.
Leur traitement reste relativement brut, en résonance avec l’angle cru du dialogue. Les deux objets sont dissociés de la même source, le dialogue écrit Noui. Leur partition sollicite des ressources distinctes et permet une attention en deux temps : la vidéo convoque l’animalité, la folie et le geste enfantin, la création sonore est habitée par l’intellectualisation et la pulsion sculptée par le langage. Les deux sont porteuses de trouble, de lutte et de paradoxe.
L’exposition est complétée par un volume craquelé évocateur des motifs du dialogue Noui : tension, résistance, fissuration, sécheresse. L’écoute de la création sonore (1h) nécessite une bonne condition émotionnelle et une attention au-delà des 20 premières minutes pour une complète réception.

Noui
Dialogue / Pièce sonore : Elsa Ferry en collaboration avec Ley Holtzer

Interprétation : Lionel Parrini & Nolwenn Korbell

Son : Neniu

 

Avec le soutien de l’État – DRAC des Pays de la Loire, ministère de la Culture, du collectif Bonus et de l’Ecole des
Beaux-arts de Nantes

Vidéo-création chorégraphique
Elsa Ferry en collaboration avec Fernando Cabral, Enora Mirebeau & Astrid SerafiniCréation chorégraphique et composition en temps réel : Fernando Cabral et Enora Mirebeau
Regard chorégraphique : Elsa Ferry
Interprétation : Fernando Cabral et Enora Mirebeau
Réalisation image : Astrid Serafini assistée de Chloé Benoît
Montage : Elsa Ferry et Astrid Serafini
Prise de son et montage son : Astrid Serafini
Mixage bande son : Neniu
Co-production matériel : Jump and Stay

Avec le soutien de l’État – DRAC des Pays de la Loire, ministère de la Culture et de la Fabrique des Dervallières

Pas de vernissage pour cette exposition, mais nous vous invitons à son finissage le vendredi 28 octobre à 18h30.

Exposition

21.07.22 — 01.12.22

Place Mendès-France 44100 Saint-Herblain

Tout publics organisé par Le Collectif Bonus encadré par le Collectif Bonus

En vue, l’été à Mendès-France

11 artistes des Ateliers du Grand Bellevue installent un ensemble d’oeuvres sur la Place-Mendès France, et ce jusqu’à la fin de l’année. Rendez-vous le 21 juillet à 18h30 pour l’inauguration du projet. Avec les oeuvres de Bettina Saroyan, Elise Drevet, Pauline Rouet, Axel Plantier, Gauthier Andrieux Cheradame, Miléna Massardier, Sun (…)

11 artistes des Ateliers du Grand Bellevue installent un ensemble d’oeuvres sur la Place-Mendès France, et ce jusqu’à la fin de l’année.

Rendez-vous le 21 juillet à 18h30 pour l’inauguration du projet.

Avec les oeuvres de Bettina Saroyan, Elise Drevet, Pauline Rouet, Axel Plantier, Gauthier Andrieux Cheradame, Miléna Massardier, Sun Aliver, Aline Brugel, Margaux Moellic, Benoît Travers, Aïda Lorrain.

Photographies de Madeleine Barbaroux

Ce projet est soutenu par la Ville de Nantes, la Ville de Saint-Herblain, Nantes Métropole, CDC Habitat, la Préfecture de Loire-Atlantique.

Merci à l’iconothèque CHT pour la mise à disposition de la photographie ayant servi de support visuel à cet événement.

 

 

Exposition

03.07.22 — 24.07.22 de 15:00 à 19:00

Atelier 8, l'Îlot des Îles 36 Mail des Chantiers (en face de la grue jaune) 44200 Nantes

Tout public encadré par le Collectif Bonus

« Si mer la lune », exposition de fin de résidence de François Dufeil

En fin d’année 2021, François Dufeil est venu passer 6 semaines au sein du collectif Bonus pour une résidence de création. L’exposition Si mer la Lune ainsi qu’une édition viennent clôturer ce temps de travail à Nantes. « Les chutes d’eau, le marnage des mers et des océans, le courant des (…)

En fin d’année 2021, François Dufeil est venu passer 6 semaines au sein du collectif Bonus pour une résidence de création. L’exposition Si mer la Lune ainsi qu’une édition viennent clôturer ce temps de travail à Nantes.

« Les chutes d’eau, le marnage des mers et des océans, le courant des rivières, les plans d’eau, les torrents, les écluses et la pluie. L’eau, sa gravité et son potentiel énergétique.

La pompe à eau inventée par Joseph-Michel Montgolfier en 1792, fonctionne sur le principe du bélier hydraulique. Elle s’anime sans électricité, en utilisant la pesanteur, une différence de niveau d’eau et une onde de choc.

Son principe originel est ici réinterprété en sculpture-outil. Des matrices en plâtre génèrent des pompes en cire d’abeille, en terre, en verre, en béton, en vase. »

François Dufeil

Avec la participation d’Arthur Chiron pour la modélisation et de Cédric Pierre pour la conception éditoriale.

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Rendez-vous pour le vernissage de l’exposition le samedi 2 juillet à partir de 18h30 à l’Atelier 8, 36 Mail des Chantiers (en face de la grue jaune), Nantes.
L’exposition sera visible du 3 au 24 juillet, du jeudi au dimanche et de 15h à 19h.

 

Exposition

01.06.22 — 25.06.22 de 15:00 à 19:00 et sur rendez-vous

Atelier 8, l'Îlot des Îles 36 Mail des Chantiers (en face de la grue jaune) 44200 Nantes

Tout public encadré par le Collectif Bonus

Le soleil se couche au nord-ouest, une exposition de Caroline Bron

« Quand le jour est sur le point de disparaître et que la nuit arrive, de quoi peut-on être sûr? Se glissant dans cette interstice, l’exposition ouvre un entre-deux. Entre rêve et réalité, entre histoires entendues et collages imaginés, une nouvelle narration prend forme. Nous sommes dans le domaine de (…)

« Quand le jour est sur le point de disparaître et que la nuit arrive, de quoi peut-on être sûr? Se glissant dans cette interstice, l’exposition ouvre un entre-deux. Entre rêve et réalité, entre histoires entendues et collages imaginés, une nouvelle narration prend forme. Nous sommes dans le domaine de la fiction, comme en témoigne la chaise de scénariste de la pièce Le Mot tire double. Un univers où les histoires ne demandent qu’à prendre la forme que nous voudrons leur donner. Le pistolet dissimulé parmi les pelotes est-il chargé? Parviendra-t-on à retrouver les idées des philosophes grecques censurées? Des jarres entrouvertes, on ne sait pas si les mots s’échappent ou s’ils vont bientôt se rétracter comme le génie de la lampe. Le corps lui-même est poétique, matériellement absent mais partout suggéré. »

PASCALINE VALLÉE Les mots existent, 2022 (extrait)

Exposition

13.05.22 — 21.05.22 de 15:00 à 19:00

Atelier 8, l'Îlot des Îles 36 Mail des Chantiers (en face de la grue jaune) 44200 Nantes

Tout public organisé par Le Collectif Bonus encadré par le Collectif Bonus

Préquelles – Exposition des lauréates du 20ème Prix de la Ville de Nantes

Depuis leur ouverture en 2018, les ateliers d’artistes de la Ville de Nantes gérés par le Collectif Bonus accueillent les lauréat·e·s du Prix des arts visuels. Pour fêter l’anniversaire de ce dispositif, Bonus propose aux lauréates 2021 de se présenter au public à travers une exposition. Cette proposition est aussi (…)

Depuis leur ouverture en 2018, les ateliers d’artistes de la Ville de Nantes gérés par le Collectif Bonus accueillent les lauréat·e·s du Prix des arts visuels. Pour fêter l’anniversaire de ce dispositif, Bonus propose aux lauréates 2021 de se présenter au public à travers une exposition. Cette proposition est aussi l’occasion d’interroger la place des rencontres, des échanges et de la coopération au sein d’une carrière artistique.

L’exposition se tiendra du 13 au 21 mai, et sera ouverte du mercredi au samedi, de 15h à 19h.

Vernissage le 12 mai à 18h30.

Le 12 mai, le Pôle Arts Visuels des Pays de la Loire, en partenariat avec la Ville de Nantes et le lieu unique propose une journée professionnelle afin d’amorcer une réflexion de fond sur le rôle que jouent les prix dans un parcours artistique.

Dans le cadre de cette journée, une rencontre est organisée avec les artistes lauréat.e.s du 19ème et du 20ème Prix de la Ville. Ronan Lecrosnier, Lucas Seguy, Céleste Richard Zimmermann, Laura Orlhiac, Léa Viretto, Marjorie Le Berre, Laura Bottereau & Marine Fiquet présenteront leurs pratiques dans leurs espaces de travail respectifs.

Programme de l’après-midi

→ 14h30 – 15h30 – Rencontre
Céleste Richard Zimmerman, Lucas Seguy, Ronan Lecrosnier  – Site de Félix Thomas
→ 15h30 – 16h15 – Transition/déplacement
De Bonus – Site de Félix Thomas vers l’atelier de Laura Orlhiac
→ 16h15 – 16h45 – Rencontre
Laura Orlhiac
→ 17h -18h30 – Rencontre
Laura Bottereau et Marine Fiquet, Marjorie Le Berre, Léa Viretto – Site de l’îlot des îles
→ 18h30 – Vernissage
Exposition « Lauréates 2021 du 20ème pris des arts visuels de la ville de Nantes » à Bonus – Site de l’îlot des îles

Pour vous inscrire à ces rencontres, rendez-vous sur le site du Pôle Arts Visuels des Pays de la Loire 

 

Exposition

08.04.22 — 01.05.22 de 15:00 à 19:00

Atelier 8, l'Îlot des Îles 36 Mail des Chantiers (en face de la grue jaune) 44200 Nantes

Tout public encadré par le Collectif Bonus

Exposition Ainsi, c’est ainsi, même les feuilles meurent, ici et aussi.

Le collectif Bonus vous invite à découvrir : Ainsi, c’est ainsi, même les feuilles meurent, ici et aussi. Cette exposition personnelle de Camille Tsvetoukhine vient clôturer six semaines de résidence de création au sein des ateliers de Bonus. « L’artiste poursuit ses expérimentations sur l’espace pictural, où peut coexister « en (…)

Le collectif Bonus vous invite à découvrir : Ainsi, c’est ainsi, même les feuilles meurent, ici et aussi.

Cette exposition personnelle de Camille Tsvetoukhine vient clôturer six semaines de résidence de création au sein des ateliers de Bonus.

« L’artiste poursuit ses expérimentations sur l’espace pictural, où peut coexister « en un seul lieu réel plusieurs espaces qui sont en eux-mêmes incompatible». Dans cette série d’œuvres, c’est par l’utilisation de la technique du trompe-l’œil qu’elle parvient à entrelacer des récits de nature disparate. Si les sujets de ses toiles font partie du répertoire classique de la peinture – paysage et nature morte – c’est pour mieux déjouer les présupposés que nous accolons à ces deux genres. Chacun de ses tableaux nous enjoint à aller au-delà des apparences, au-delà de la familiarité et de la simplicité des objets représentés.

Si, dans un premier temps notre œil nous rassure (on reconnaît aisément les objets présents dans l’image), le simulacre se délite rapidement face aux espaces représentés. Soudainement, les proportions de cette alcôve ouverte sur un ciel orageux nous paraissent étranges au regard des immenses fleurs qui l’encadrent. Ce paysage champêtre, dans lequel un chien se promène, devient anxiogène tant l’espace paraît se refermer autour de lui. Et que dire de ces arbres alignés dans cette forêt aux contours chancelants et impalpables ?

Chacun de ses tableaux, nous rappelle le sens originel des Natures mortes, à savoir la mise en place d’un système de correspondance entre les images et les mots, entre les objets et leurs symboliques. Ce système d’analogie évoque « Les Mots et les Images » de René Magritte, qui préférait jouer sur le sens de ses images plutôt que sur l’inconscient, pour parvenir à créer des significations nouvelles. »

Clothilde Morette

 

Rendez-vous jeudi 7 avril à 18h pour le vernissage de l’exposition.

Exposition

31.03.22 — 03.04.22 de 14:00 à 19:00, du jeudi au dimanche

Atelier 8, l'Îlot des Îles 36 Mail des Chantiers (en face de la grue jaune) 44200 Nantes

Tout public organisé par Xavi Ambroise encadré par le Collectif Bonus

Exposition BORD À BORD

L’exposition Bord à bord proposée par Xavi Ambroise, fait suite à une mission auprès d’un organisme de protection de la faune marine. Elle est l’adaptation d’une expérience, un regard sur l’exploitation de l’océan, et la volonté de l’interpréter par un biais artistique. « Sur le seuil de Bord à bord, l’exposition (…)

L’exposition Bord à bord proposée par Xavi Ambroise, fait suite à une mission auprès d’un organisme de protection de la faune marine. Elle est l’adaptation d’une expérience, un regard sur l’exploitation de l’océan, et la volonté de l’interpréter par un biais artistique.

« Sur le seuil de Bord à bord, l’exposition personnelle de Xavi Ambroise à l’Atelier 8, l’oeil est d’emblée attiré par la couleur rouge d’une petite photographie. Son pendant, quoique plus grand et d’un rouge légèrement différent (plus orange), se trouve de l’autre côté de la pièce (sur l’autre bord), et précise ce que nous voyons : des taches. Traces photographiques de manipulations au cours desquelles l’artiste plonge des morceaux de gélatine teintée dans des aquariums, ces masses colorées, sans « bords », troublent l’entendement dès lors que nous les observons avec minutie et parvenons à ce constat : tout est net mais c’est flou (et conjointement, tout est flou mais c’est net). Nets et flous à la fois, ces oxymores visuels, rendus possibles par l’utilisation d’une chambre photographique dont la technicité permet de régler rigoureusement le point de netteté, ébranlent la tendance éculée des « flous artistiques » (obtenus notamment grâce à l’ajout de filtres à base de gélatine). Photographier de la gélatine c’est aussi photographier la matière même de la photographie argentique, en tant qu’elle est issue d’un procédé gélatino-argentique selon lequel une suspension d’halogénures d’argent dans de la gélatine est appliquée sur un film, permettant ainsi d’y fixer une image lors de l’exposition.

Chacune des deux photographies semble figer une temporalité de la déliquescence de la matière, un passage d’un état à un autre qui se fait au sein de l’espace d’exposition en parcourant une installation sculpturale intitulée Dérive. Quatre barres d’acier arquées, évoquant des parenthèses, conduisent le regard d’une photographie à l’autre. De même que pour ces dernières, un temps d’observation est nécessaire avant d’apercevoir les fils de nylon couverts de gouttelettes de silicone qui y sont attachés, créant de fait une limite, ténue mais infranchissable (une bordure). Dans la pratique du texte, le propre des parenthèses est d’introduire dans le corps d’une phrase un élément grammatical autonome (mot, proposition, phrase) qui en précise le sens ou introduit une digression. Alors, si ces parenthèses humides viennent préciser le sens de cet ensemble, nous pouvons y lire le motif qui a guidé l’artiste dans la création de cette exposition : une dérive.

Affecté par la dérive industrielle vis à vis du bien-être animal et notamment des poissons, Xavi Ambroise a récemment effectué une mission auprès d’une ONG vouée à la protection des écosystèmes marins (l’opération « Dolphin Bycatch » ayant pour but de révéler les menaces de la pêche industrielle sur la survie des cétacés dans le Golfe de Gascogne), une expérience qui a par la suite infusé son travail artistique et les œuvres visibles dans cette exposition. Ces parenthèses nous placent donc au cœur d’un filet de pêche (communément nommés « filets de dérives ») et chaque élément de l’installation et des photographies acquiert une symbolique funèbre. La multitude de gouttelettes figure alors une pluie glaçante, et résonne avec le nombre colossal de victimes de la surpêche (mille milliards de poissons pêchés par an (1 000 000 000 000)). Parce qu’elles ouvrent sur une parole à peine audible, parce qu’elles dessinent une limite à peine perceptible, les parenthèses de Xavi Ambroise ont aussi pour effet, comme en littérature, d’attirer l’attention (sur un problème souvent invisibilisé) et de créer un lien entre le narrateur (l’artiste) et le lecteur (nous). Au figuré, une parenthèse désigne une tranche de vie qui est considérée comme accessoire, ou extérieure au déroulement normal de l’existence, et celle-ci pointe en l’occurence cette dérive qu’est la surpêche (une parenthèse qu’il serait temps de refermer).

À la lumière de ce récit, la matière rouge infusant les photographies évoque non seulement la gélatine de poisson utilisée dans l’industrie photographique, mais aussi celle employée par les maquilleurs pour réaliser des blessures réalistes, et leurs tons, jusqu’ici chauds et tendres, se diluent maintenant comme le sang des dauphins dans l’eau de La baie de la honte, au Japon et ailleurs. Le titre Ocelle choisi pour ces images désigne les tâches arrondies, anomalies génétiques progressivement devenues moyens d’intimidation ou de défense, sur la peau, les ailes ou les plumes de divers animaux, et notamment de certains poissons (par exemple, l’ocelle noir du « poisson-papillon à larme »). L’émotion aussi colore les corps, et s’il est parfois « rouge de colère » face aux dérives écocides et anthropocentrées du monde contemporain, Xavi Ambroise le confie sans agressivité, distillant avec subtilité les indices nous permettant de faire lien entre son récit et le réel à travers ses titres et ses choix plastiques.

Ainsi dénuées d’explications catégoriques, les œuvres sont ouvertes à la polysémie et n’interdisent pas les interprétations de tous bords. Certains verront un questionnement sur les ressources en eau, sous une pluie qui ne coule pas, cernés par deux soleils arides, et d’autres, prisonniers des fanons d’une baleine, dériveront dans un océan où s’étendent des bancs de krill rouge-oranges. Tous auront, d’un Ocelle à l’autre, pratiqué une gymnastique cérébrale dans cette quête de sens, constatant peut-être que le cerveau est ce qu’il est : une matière gélatineuse capable d’opérer une infinité de connections. C’est ce que démontrent brillamment ces vers d’Emily Dickinson ayant accompagné l’artiste durant son processus de création : « Le cerveau est plus profond que la mer – Car, tenez-les, bleu contre bleu – L’un absorbera l’autre – Comme les éponges, l’eau, des seaux ». Dans sa complexité stupéfiante, dans ses calculs combinatoires infinis et dans son aptitude illimitée à imaginer des mondes réels et des mondes fictifs, le cerveau est assurément plus profond que la mer. Ce poème en est la preuve, ne serait-ce que pour comprendre la comparaison qui figure dans chaque vers, le cerveau du lecteur doit absorber la mer et la voir sur la même échelle que le cerveau lui-même. Ainsi fonctionnent les œuvres de cette exposition, au travers d’une multitude d’hypothèses et de rapports, situant le travail de Xavi Ambroise à la lisière ou au bord d’un art narratif qui parle à la fois d’histoires et de formes. »

Mathilde Garcia-Sanz

Exposition

28.03.22 — 18.06.22

Vitrine de l'ancienne pharmacie Place Mendès-France 44100 Saint-Herblain

Toux publics organisé par L'association Toux encadré par le Collectif Bonus

Exposition « Veuillez patienter… » aux Ateliers du Grand Bellevue

Du 28 mars au 18 juin, Naïma Rass, Bettina Saroyan, Pauline Rouet, Elise Drevet exposent ensemble dans la vitrine de l’ancienne pharmacie de la place Mendès-France. Le vernissage se tiendra vendredi 5 avril 2022 à partir de 17h30. La patience serait une vertu qui consiste à endurer avec constance et (…)

Du 28 mars au 18 juin, Naïma Rass, Bettina Saroyan, Pauline Rouet, Elise Drevet exposent ensemble dans la vitrine de l’ancienne pharmacie de la place Mendès-France.

Le vernissage se tiendra vendredi 5 avril 2022 à partir de 17h30.

La patience serait une vertu qui consiste à endurer avec constance et résignation les vicissitudes et les malheurs. Face au jeu de hasard, l’habileté et l’adresse du joueur n’ont en principe aucun effet sur le résultat. À l’issue de quoi en tant que patient.e tu n’es ni sauvé.e ni perdant.e ni gagnant.e. Ici la souffrance n’est pas un terrain d’endurance. La patience devient une constance, une persévérance à poursuivre un dessein malgré la lenteur des progrès, des obstacles, des peines et des dégoûts.

L’association Toux vous invite à découvrir l’exposition “Veuillez patienter …”. Pour cette première, les quatre artistes femmes trament des images au sortir de l’expectative, cette attente fondées sur des promesses et des probabilités.

Les Ateliers du Grand Bellevue se situent sur la place Mendès-France, Nantes, Saint-Herblain.

Pour ce projet, le collectif Bonus reçoit le soutien de la Ville de Nantes et de la Ville de Saint-Herblain.

 

 

Photographies d’Elise Drevet

Exposition

04.03.22 — 26.03.22 de 15:00 à 19:00 et sur RDV

Atelier 8, l'Îlot des Îles 36 Mail des Chantiers (en face de la grue jaune) 44200 Nantes

Tout public encadré par le Collectif Bonus

LÀ, une exposition de Laurence Landois

Du 4 au 26 mars, découvrez l’exposition monographique de Laurence Landois à l’Atelier 8 : LÀ. « La Macefied House à Seattle, propriété d’une vieille dame hostile à la destruction de sa petite maison, fut un point de départ. Cette lutte est devenue le symptôme d’une résistance de l’échelle d’une maison (…)

Du 4 au 26 mars, découvrez l’exposition monographique de Laurence Landois à l’Atelier 8 : LÀ.

« La Macefied House à Seattle, propriété d’une vieille dame hostile à la destruction de sa petite maison, fut un point de départ. Cette lutte est devenue le symptôme d’une résistance de l’échelle d’une maison contre le allover des surfaces d’immeubles. Les maisons abandonnées de Detroit servent à l’artiste de référent pour exhiber le dedans/dehors de leur ruine. Avec Landscale le paysage urbain confirme la perte d’échelle humaine au profit d’une grille dans laquelle seule la présence, désormais archéologique, de tickets de bus, rappelle l’échelle de la main. »

Jean-François Demeure

Rendez-vous jeudi 3 mars à 18h30 pour le vernissage de l’exposition.