Là. Ici. Ça commence. Une performance active, l’exposition chorégraphiée, guidée par des partitions, narratives ou dansées, réelles ou fictives. Nous sommes face à une plasticité de la scène à travers le geste, l’installation, l’image, à la lisière entre les arts visuels et vivants.
Regarder le passé pour recomposer le présent. Parler du temps qu’il fait, pour ne pas penser au temps qui passe.
Le corps devient le premier instrument. Différentes temporalités rythment la mise en scène, entre contemplation et activation, à travers les états de corps qui évoquent le contexte actuel. Le jogging devenait le meilleur laissez-passer. Le monde se mettait à courir, pour un semblant de liberté. Alors que les choses devaient ralentir d’un côté, elles s’accéléraient de l’autre. Sans masque, tenues fluos, lumière clignotante sur les chevilles, fronts suintants. Ils et elles sont les personnages de la fiction.